Société

Un officier de gendarmerie mis aux arrêts

Un gradé de la gendarmerie qui s’en était pris fin juillet à des vendeurs de carburants leur infligeant des sévices physiques et moraux a été aux arrêts, indique mardi un communiqué de la gendarmerie nationale.

Le texte indique qu’ « au cours d’une patrouille de routine, le lieutenant Palou Péhézi a entrepris d’arroser les personnes interpellées avec le carburant saisi, occasionnant parfois des brûlures graves dans les parties génitales. Après ce traitement inhumain et dégradant, certaines victimes ont été tout simplement  été abandonnées en rase campagne, aux environs d’Avépozo, les obligeant ainsi à regagner leur domicile à pied ».

La gendarmerie qualifie ces actes d’ « inadmissibles » et rappelle son attachement au respect des droits humains et de la dignité humaine. 

Depuis plusieurs années, le Togo a entrepris de faire le ménage au sein des forces de sécurité pour éviter ce type de pratiques.

 

Voici le communiqué de la gendarmerie

Dans la journée du vendredi 22 juillet 2011, l’officier de gendarmerie Palou Péhézi a, selon des témoignages concordants, commis contre des vendeurs de carburant interpellés    ainsi que d’autres citoyens, une série d’exactions, d’actes de violence physique et morale gratuits et des voies de fait inadmissibles. 

 Au cours d’une patrouille de routine, le lieutenant Palou Péhézi a en effet infligé des traitements inhumains et dégradants à plusieurs individus, interpellés pour vente de  carburant à la sauvette dans plusieurs points de la capitale  et ses environs. 

Contre toute attente, et en violation des procédures en vigueur, l’officier de gendarmerie en cause a entrepris d’asperger les personnes interpellées avec le carburant saisi, occasionnant parfois des brûlures graves sur le corps. 

Dès que ces faits graves ont été portés à la connaissance de la Gendarmerie nationale, l’officier fautif a été immédiatement mis aux arrêts. Les dispositions ont été prises pour que les sanctions prévues par les textes soient appliquées avec une extrême rigueur.

La Gendarmerie nationale dénonce ces écarts de conduite inadmissibles et saisit  l’occasion pour réaffirmer son attachement au respect des droits humains et de la dignité humaine. 

Fait à Lomé le 1er août 2011

La Gendarmerie nationale

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