Comment relancer le tourisme ouest-africain ?

Germain Daam, le directeur de Cabinet du Département du tourisme, a assisté mercredi à Abidjan à la 58^e réunion de la Commission de l’organisation mondiale du tourisme (OMT) qui se déroule en marge du Salon international du tourisme d'Abidjan.

Les discussions ont porté sur les questions de sécurité et d’éco-tourisme.

Après les attaques jihadistes de Bamako, Ouagadougou et Grand Bassam, les professionnels s’inquiètent des conséquences néfastes sur le secteur.

Des annulations ont été enregistrées dans plusieurs pays. Elles concernent essentiellement les déplacements professionnels et le tourisme d’affaires.

Le Togo et les autres pays d’Afrique de l’Ouest ont renforcé les mesures de sécurité.

L’autre problème auxquelles sont confrontées ces destinations, c’ est la cherté du transport aérien. Une semaine de vacances en Thaïlande revient bien moins cher qu’un séjour de même durée à Lomé ou à Assinie.

Il appartient donc aux pays de la région d’être plus persuasifs lors de leurs discussions avec les compagnies aériennes internationales. Autre option, la mise en place de vols charters.

Le marché ouest-africain doit aussi proposer une hôtellerie de qualité. Si le Sénégal et la Côte d’Ivoire ont ce qu’il faut, ce n’est pas le cas dans les autres pays.

Le Togo a commencé à rénover son parc et à accueillir de nouveaux exploitants. L’emblématique hôtel du 2 février, entièrement réhabilité, sera inauguré dans quelques jours. Onomo a ouvert un établissement en bord de mer ; un autre, l’hôtel du Golfe, situé en centre ville offre des prestations de qualité. Enfin le Sarakawa s’est refait une beauté et attendant une rénovation lourde.

Un dispositif qui devrait permettre de relancer le tourisme d’affaires et de conférences d’autant que le Togo dispose d’un atout de taille, la présence à l’aéroport de Lomé du siège de la compagnie aérienne régionale Asky avec ses dizaines de liaisons quotidiennes vers l’Afrique de l’Ouest et du Centre.