Uemoa

Ne pas se contenter de gérer les acquis

Le chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé (photo), président en exercice de l’UEMOA, a ouvert mercredi à Lomé le sommet de l’organisation régionale en dressant un bilan plutôt positif des résultats obtenus par les économies de la zone.

La crise sans précédent qui secoue l’Europe n’a pas affecté les pays de la région ; mieux, a souligné M. Gnassingbé, un regain d’acticité a été constaté, notamment grâce au retour à la stabilité en Côte d’Ivoire.

Toutefois, le président du Togo s’est voulu prudent et a appelé les Etats membres à la vigilance face à la volatilité de la situation internationale.

Pour se prémunir contre les effets dévastateurs d’une récession dans les pays développés, le chef de l’Etat a invité les membres de l’UEMOA a être « inventifs » pour trouver de nouvelles voies permettant de renforcer l’intégration.

« L’intégration est un grand dessein. Elle mobilise toutes les nations modernes. Mais c’est un vœu pieux s’il ne se nourrit au quotidien de réalisations concrètes, destinées à améliorer les conditions de vie des populations  dans les domaines prioritaires que sont : l’énergie, les transports, les infrastructures,  la santé et  l’éducation », a déclaré le président du Togo qui a déploré « les lenteurs dans la mise en œuvre effective des textes communautaires ».

Faure conçoit l’UEMOA comme une organisation dynamique qui ne doit pas se contenter de gérer les acquis, mais qui doit avancer résolument vers une véritable Union.

FAM

Photo de famille mercredi à Lomé

L’UEMOA, dont la vocation est avant tout économique et financière, ne pouvait cependant faire l’impasse sur les crises politiques qui secouent deux de ses membres, le Mali et la Guinée Bissau. Le chef de l’Etat togolais a longuement évoqué ces dossiers lors de son intervention.

Il souhaite une coopération étroite avec la Cédéao « pour une complémentarité agissante entre les deux institutions, dans la mise en œuvre du chantier paix et sécurité ».

Pour Faure Gnassingbé, l’UEMOA doit d’être à l’avant-garde des initiatives pour résoudre la crise malienne et guinéenne.

L’ensemble des chefs d’Etat des pays membres assistent à ce sommet, à l’exception du Mali, représenté par son Premier ministre de transition, et de la Guinée Bissau qui a dépêché sur place le ministre de l’Economie et des Finances.

La réunion s’achèvera dans la soirée avec l’élection d’un nouveau président en exercice et la publication du communiqué final.

* Les 8 membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine sont le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo

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Information additionnelle

UEMOA SOMMET DISCOURS.pdf

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