Diplomatie

Derniers réglages avant Bruxelles

Faure Gnassingbé a reçu le 20 janvier à Lomé l’envoyé spécial de la présidence française du Conseil de l’Union européenne.

Faure Gnassingbé a reçu le 20 janvier à Lomé l’envoyé spécial de la présidence française du Conseil de l’Union européenne, indique-t-on de source officielle samedi.

Alain Holleville, qui fut ambassadeur au Togo jusqu’en 2007, a évoqué les préparatifs du prochain Sommet UE-UA, prévu mi-février à Bruxelles.

La France a pris pour six mois la présidence du Conseil de l’Union européenne.

L’Afrique est l’une des priorités du président français Emmanuel Macron.

La présidence française contribuera, en étroite coopération avec le président du Conseil européen, la présidente de la Commission et le haut‑représentant de l’Union pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, à la refondation du partenariat entre l’Afrique et l’Union européenne, en vue du Sommet Union européenne‑Union africaine qui se tiendra les 17 et 18 février à Bruxelles, avec l’objectif de mettre en place avec l’Afrique une alliance ambitieuse et tournée vers l’avenir, qui permette de bâtir un espace de solidarité, de sécurité, de prospérité durable et de stabilité. 

Ce sommet devrait se concentrer sur la mise en valeur de projets ambitieux et structurants, appuyés par un paquet d’investissements Afrique‑Europe, autour du triptyque prospérité, paix et sécurité, migrations et mobilité. 

En matière de prospérité, le Sommet pourrait se concentrer notamment sur la résilience sanitaire africaine y compris par la production locale de vaccins, la reprise économique, le développement d’infrastructures durables permettant les transitions énergétiques et numériques, le rôle des partenariats commerciaux euro‑africains en appui de la résilience économique de l’Afrique, la sécurité alimentaire et nutritionnelle à travers une stratégie partenariale de développement des filières protéiques et de l’agroécologie en lien avec la grande muraille verte, ainsi que la formation et l’emploi de la jeunesse.

En matière de paix et de sécurité, il pourrait mettre en place une coopération plus structurelle sur la gestion de crise et le soutien aux efforts des Africains sur leur continent. 

Enfin, il pourrait développer un cadre de mobilité renouvelé (étudiants, chercheurs, dispositifs de volontariat) et prendre en compte l’enjeu des migrations en combinant la réflexion sur les voies de migration légale et la lutte contre les migrations irrégulières. 

Dans la perspective de ce Sommet, la présidence organisera par ailleurs une conférence ministérielle sur les nouveaux partenariats commerciaux entre l’Europe et l’Afrique.

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