Diplomatie

Pas d'inflexion de la coopération entre Berlin et Lomé

Olaf Scholz ne devrait pas modifier les grands axes de la politique allemande à l'égard de l'Afrique. 

Deux mois et demi après les élections en Allemagne, le social-démocrate Olaf Scholz a été élu mercredi chancelier par les députés, ramenant le centre-gauche au pouvoir et refermant définitivement les 16 années de l'ère Angela Merkel.

Ce vote marque le retrait d'Angela Merkel à l'issue de quatre mandats qui, à neuf jours près, ne lui auront pas permis de battre le record de longévité détenu par Helmut Kohl (1982-1998). 

Olaf Scholz prendra à sa suite les rênes d'un gouvernement composé pour la première fois d'autant d'hommes que de femmes. Trois d'entre elles seront à la tête de ministères clés, dont les Affaires étrangères pour l'écologiste Annalena Baerbock.

Pas de changement à attendre dans les relations entre Berlin et Lomé.

Les deux pays sont engagés dans un partenariat stratégique qui ne sera pas remis en cause par les nouveaux dirigeants. 

Annalena Baerbock devrait détailler dans les prochaines semaine la vision du nouveau gouvernement concernant les relations avec l’Afrique.

Mme Baerbock s’inscrit dans la continuité des positions allemandes : la défense du multilatéralisme et le renforcement des Nations unies, un attachement profond à l’Union européenne et l’approfondissement de la Communauté européenne, une politique étrangère placée sous la primauté des droits de l’homme.

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