Les brigades du propre
Lomé se débarrasse progressivement des dépotoirs sauvages. Moins de détritus dans les rues.
Lomé se débarrasse progressivement des dépotoirs sauvages. Moins de détritus dans les rues.
L’Etat s’est engagé et c’est désormais au tour des collectivités locales et des ONG, toujours très en pointe sur les questions d’environnement, d'apporter leur contribution.
C’est notamment le cas de TEP (Togo Environnement Propre), une association dirigée par Nèmè Sonia Gnassingbé.
‘Si la Ville a pour mission de garantir la propreté de ses espaces publics, il appartient aussi à chacun de respecter son environnement en faisant preuve de civisme et en respectant certaines règles’, souligne-t-elle.
L’ONG dispose d’une Brigade de Veille Environnementale (BVE).
Le concept est né il y a une décennie au lendemain de l’adoption d’un décret interdisant les sachets et emballages plastiques non-biodégradables.
Les brigades sont toujours actives dans la chasse aux plastiques polluants, mais aussi dans tous les domaines qui compromettent l’environnement en milieu urbain et qui affectent la santé.
Des volontaires parcourent les quartiers munis de mégaphones pour inciter les habitants à faire oeuvre de propreté pour eux-mêmes et pour le voisinage
La propreté est la première image qu’une ville peut offrir à ses habitants et à ses visiteurs, rappelle Mme Gnassingbé.
L’ONG veut développer un partenariat avec les élus locaux pour renforcer les campagnes de sensibilisation.
Si des progrès importants ont été réalisés, il y a encore du boulot.