Douze jeunes fusiliers togolais viennent d’achever une formation de 2 semaines aux procédures de visite d’un navire en mer. Profitant de l’expérience d’un détachement de marins des éléments Français du Sénégal, l’équipe togolaise a appris les techniques élémentaires d’intervention opérationnelle rapprochée, de progression en milieu clos, de montée à bord, et d’articulation sur le pont du navire visité.
Ce stage à peine achevé, la Préfecture maritime et la Marine nationale ont participé au premier exercice NeMO de l’année 2019.
D'après les informations communiquées mardi par l'ambassade de France à Lomé, le patrouilleur togolais OTI a bénéficié d’un guidage sur cible par un avion de patrouille maritime français Falcon 50, venu de Dakar.
Ce soutien aérien a prouvé l’efficacité du couple avion-patrouilleur pour optimiser les interventions en mer.
Le contrevenant, interprété par le patrouilleur de haute mer Commandant Blaison, a glissé volontairement de nombreuses péripéties dans le scénario d’exercice pour tester l’équipe de visite togolaise sans toutefois parvenir à déjouer sa vigilance.
Ce genre d’exercices tombe à point nommé. En effet l’acte de piraterie perpétué le 2 janvier dernier dans les eaux béninoises rappelle que la maitrise des eaux est capitale pour la sécurité maritime de tous.