La fraude documentaire est un terme générique qui permet de désigner une fraude, une falsification d'un document. Il peut s’agir de contrefaçon, de falsification, d’usurpation d’identité, de documents vierges volés ou de documents fantaisistes.
Ouvrir un compte bancaire, obtenir un prêt, détourner des fonds ou une livraison, se faire délivrer un passeport, un visa ou une carte de séjour la fraude documentaire ouvre bien des horizons aux escrocs.
La direction générale de la documentation nationale (DGGN) lutte avec efficacité contre ce fléau.
Le commandant Djohéna Simtaya, directeur des cartes de séjour, visas et de l’immigration à la DGDN, l’a rappelé jeudi au dernier jour d’une réunion de l’AFIC (Africa Frontex Intelligence Community) qui regroupe 22 pays africains, dont ceux appartenant à la Cédéao.
Frontex est une agence européenne dont la mission est de promouvoir, coordonner et développer la gestion des frontières européennes, en ligne avec la charte des droits fondamentaux de l'UE. Elle a développé une coopération active avec les pays africains.
Le Togo est en mesure de lutter contre la fraude documentaire grâce à l’informatisation de ses services et le recours aux nouvelles technologies. C’est particulièrement vrai pour les passeports biométriques et les cartes d’identité.
Face à la menace terroriste, la sécurisation des documents administratifs est une nécessité, explique Damehame Yark, le ministre de la Sécurité.
Le Togo entend donc renforcer la coopération dans ce domaine.