Développement

Vers une économie plus vertueuse

Gilbert Houngbo

La crise sanitaire mondiale de la COVID 19 est venue rappeler de façon dramatique l’importance de la Nature pour dans la vie quotidienne et pour les économies : la biodiversité est une assurance vie. Pourtant, les atteintes aux écosystèmes connaissent un niveau sans précédent et auront des conséquences majeures sur nos modes de vie dans les décennies à venir.

Renverser cette tendance constitue un enjeu majeur pour la décennie à venir : il faut repenser toute la relation avec la nature. C’est un défi social et économique majeur qui passera par une transformation en profondeur des chaines de valeurs, des modèles de commerce et des habitudes de consommation, pour mettre fin aux modèles de production destructeurs du vivant.

Ce défi global demande une action concertée à tous les niveaux (international, national, local) et par tous les acteurs (gouvernements, organisations internationales, entreprises, acteurs associatifs, citoyens etc.).

Pour y contribuer, la France a organisé lundi, en concertation avec les Nations unies et la Banque mondiale, un ‘One Planet Summit’ pour la biodiversité,

Ce sommet en partie virtuel qui s’est tenu à Paris a été l’occasion de relever le niveau d’ambition de la communauté internationale sur la protection de la nature, tout en répondant aux nouvelles questions posées par la crise.

L’ambition de l’OPS est de participer à la construction d’une dynamique de mobilisation politique dans la séquence internationale qui conduira à la COP15.

Cet évènement rassemblé des chefs d’Etat et de gouvernements ainsi que des leaders d’organisations internationales, d’institutions financières, du secteur économique et d’ONG, tous prêts à prendre des engagements pour agir concrètement à la préservation et à la restauration de la biodiversité, à faire de nouvelles annonces fortes et à lancer des initiatives transformationnelles en faveur de la nature.

Le Togolais, Gilbert Houngbo, président du Fonds international de développement agricole (FIDA), a participé au sommet à Paris.

Lors de son intervention, il a plaidé pour la promotion de l’agro-écologie qui permettra de protéger la diversité des écosystèmes en réduisant les pollutions tout en permettant plus de création d’emplois et en agissant pour la sécurité alimentaire. 

Le sommet a mis l’accent sur l’accélération de la mise en œuvre de la Grande Muraille Verte pour le Sahara et le Sahel.

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