Le Forum national de la coopération universitaire s’achève samedi. Pendant deux jours, étudiants, enseignants, experts, responsables d’établissements d’enseignement public et privé ont discuté des moyens de proposer une formation adaptée aux secteurs qui recrutent. Car au bout de plusieurs années d’études, les jeunes espèrent trouver un job et ne pas galérer des années à la recherche d’un hypothétique emploi.
Pour le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, Nicoué Broohm, ce forum n’est pas la panacée, mais il contribue à tracer les pistes d’une éducation qui colle aux réalités du terrain.
Republicoftogo.com : Quel est l’intérêt d’un tel forum ?
Nicoué Broohm : Les universités publiques du Togo, l’enseignement supérieur en général se sont engagés dans un vaste processus de réformes visant à mettre en phase les formations avec le monde du travail. L’accent est mis cette année sur les métiers du présent et de l’avenir. Il s’agit donc de faire en sorte que les formations qui sont données soient en adéquation avec monde actuel. Les réformes concernent les curricula de formation, l’accompagnement et l’encadrement et tout ce qu’il faut pour arriver à des programmes d’excellence.
Republicoftogo.com : Ce forum peut-il contribuer à faire baisser le chômage chez les jeunes diplômés ?
Nicoué Broohm : Il participe aux différents mécanismes mis en place pour faire en sorte que la courbe du taux de chômage soit inversée. Les jeunes doivent être informés à travers ce genre d’initiative sur les questions d’orientation et de formation. Il faut donner aux étudiants les éléments pratiques afin de leur permettre de mieux s’orienter dans les différentes formations qui leur permettront d’être utiles à notre société.
Republicoftogo.com : Ce genre d’initiative ne peut pas aboutir qu’à la condition que le calme règne sur les campus. Cela n’a pas toujours été le cas
Nicoué Broohm : Les étudiants en sont conscients. La sérénité est indispensable à la connaissance. Je pense que le message a été entendu.