Les deux universités du Togo, celle de Lomé et de Kara, sont fermées depuis le 8 décembre après des manifestations violentes organisées par des étudiants pour protester contre le nouveau régime des bourses.
Une situation complexe qui mérite réflexion et dialogue entre professeurs, étudiants.
Mercredi, le président de l'Université de Lomé, le professeur Kofi Ahadzi-Nonou, a ouvert une journée de discussion sur les « franchises universitaires » ; un terme qui désigne les avantages dont bénéficient les universités et qui garantissent leur autonomie.
Participent à cette rencontre, l'administration universitaire, les doyens des facultés, les professeurs et les délégués et membres des mouvements étudiants.
"Nous souhaitons faire un état des lieux sans complaisance des problèmes universitaires, discuter en intellectuel pour trouver des solutions idoines et durables qui permettront de restaurer l'image de notre campus universitaire", a déclaré M. Ahadzi-Nonou.
Il a rappelé que les revendications étaient un droit reconnu par tous, mais à la condition de les exprimer dans l'ordre et dans la discipline, sans lesquels aucune activité académique ne peut se tenir.
"Nous ne tolérerons plus les violences verbales, les insultes, les intrusions dans les amphithéâtres pour sortir de forces des étudiants désireux de suivre les cours. Nous devons mettre fin à ces comportements anarchiques qui ruinent le prestige de l'université", a encore indiqué le président de l’UL.
Les participants vont faire des recommandations pour permettre une reprise rapide des cours.