Pour protéger les espèces animales et végétales menacées dans les forêts, 83 aires, couvrant plus de 14% du territoire ont été délimitées et sont censées être sous surveillance du ministère de l’Environnement.
Sur le terrain, les choses sont un peu différentes. Le braconnage, les feux de brousse et l’agriculture sauvage continuent de plus belle.
Une réunion se déroule jeudi à Lomé pour faire un état des lieux et voir comment améliorer les choses.
Il y a surtout un manque de moyens humains et financiers. Les gardes forestiers ne sont pas assez nombreux, les campagnes de sensibilisation portent difficilement auprès de populations qui n’ont pas d’autres moyens de subsistance.
On estime que 232.000 personnes vivent dans ces aires protégées où elles ne devraient pas s’y trouver.
Mais comment les inciter à partir et comment leur trouver un travail décent ?
Autant de questions abordées lors de la rencontre organisée par le ministère de l’Environnement.