Environnement

Travaux enfin planifiés

Assimiou Adou Rahim Alimi

Le Groupe de la Banque mondiale a approuvé en 2018 une enveloppe de 210 millions de dollars pour le financement d’un projet régional destiné à renforcer la résilience des habitants du littoral de six pays d’Afrique de l’Ouest : Bénin, Côte d’Ivoire, Mauritanie, Sao Tomé-et-Principe, Sénégal et Togo.

Le programme WACA a été développé en partenariat avec les populations d'Afrique de l'Ouest qui vivent sur la côte et en dépendent pour leurs moyens de subsistance, leur nutrition, leur sécurité alimentaire et leur prospérité. 

Le programme appuie les efforts déployés par les pays pour améliorer la gestion de leurs ressources côtières communes et réduire les risques naturels et anthropiques auxquels sont exposés les communautés côtières.

Les zones côtières représentent environ 42 % du PIB de l’Afrique de l’Ouest.

Elles accueillent près d’un tiers de la population, qui est donc particulièrement vulnérable aux conséquences du changement climatique. 

L’érosion côtière, aggravée par des inondations fréquentes, la croissance démographique et le développement sauvage du littoral font peser des pressions accrues sur l’environnement et les ressources de cette région.

Au Togo, les travaux devraient débuter au second semestre, a indiqué vendredi Assimiou Adou Rahim Alimi, coordonnateur de WACA-RESIP. 

Republicoftogo.com : Réduire l’érosion côtière est l’un des volets prioritaires du projet

Assimiou Adou Rahim Alimi : La situation est alarmante; raison pour laquelle les autorités ont décidé d’engager le projet WACA.

Nous avons commencé certains travaux de protection d’urgence, notamment à Gbodjomé et à Agbodrafo qui n’était pas inclus dans les interventions. Dans ce secteur, le phénomène s’est vraiment accentué; il fallait donc intervenir d’urgence.

S’agissant de la zone Agbodrafo-frontière Togo-Bénin, on est au stade du lancement de dossiers d’appel d’offres. Dans le meilleur des cas, les travaux commenceront au second semestre.

WACA cible la protection côtière et la résidence des populations riveraines. Il est prévu un certain nombre de projets communautaires, des initiatives visant à promouvoir des activités génératrices de revenus et la conservation de la biodiversité. Tout est lié, bien sûr.

Republicoftogo.com : Concrètement, en quoi consisteront les travaux ?

Assimiou Adou Rahim Alimi : Il faut stabiliser la côte. Il y aura des épis avec rechargement de sable ainsi qu’une digue au niveau d’Aného. Dans cette ville, il y a déjà des épis grâce à un financement de l’UEMOA. Mais une réhabilitation est indispensable.

Je dois souligner que cette lutte contre l’érosion est conçue de façon régionale. La stratégie va d’Agbodrafo jusqu’à Grand Popo au Bénin.

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