Les Journées BRVM se déroulent jeudi et vendredi à Lomé.
La BRVM, c’est la Bourse régionale basée à Abidjan qui rassemble les 8 pays membres de l’UEMOA.
Le marché financier se porte plutôt bien et l’indice s’est situé dans le passé à des niveaux supérieurs à ceux de Londres, de Paris ou de New York.
La Bourse accueille encore trop peu d’entreprises de la région ; 45 actuellement. Or, elle peut devenir un moteur de développement et de croissance.
C’est l’avis du Togolais Edoh Kossi Amenounve, le directeur général de la BRVM.
Les Journées BRVM seront l’occasion d’assister à plusieurs ateliers sur des thèmes d’actualité : les enjeux de la régulation pour le développement des marchés de capitaux en Afrique, le financement des PME à travers les marchés des capitaux ou la protection de l’épargne investie en valeurs mobilières.
Plusieurs personnalités participent aux rencontres parmi lesquelles Christian Adovelande, président de la BOAD, Jean Kokouvi Etse, directeur général de SGI Togo, Paul-Harry Aithnard, directeur Marchés de capitaux à Ecobank et Edoh Kossi Amenounve.
Lors de son intervention le patron de la BRVM a rappelé quelques fondamentaux qui donne une meilleure idée du poids de l’institution et de son rôle de moteur pour les économies régionales.
La Bourse d’Abidjan, c’est 5 441 milliards de Fcfa de capitalisation du marché des actions, 3 290 milliards de capitalisation du marché obligataire, soit un total de 8 731 milliards représentant 13 % du PIB de l’UEMOA, 186 milliards de valeur de transaction depuis le début de l’année 2018, 45 sociétés cotées, 42 emprunts obligataires cotés dont 1 de l’Etat du Togo, enfin 5 Sukuks, les obligations islamiques.
La BRVM est la 6e Bourse africaine et la 2e de l’Espace de la CEDEAO (après le Nigeria) de par sa taille.
Edoh Kossi Amenounve souhaite promouvoir la culture boursière, accroître la liquidité et la profondeur du marché, développer l’actionnariat populaire et mettre en avant les nouvelles technologies.