Avec la création de la Société nouvelle des phosphates du Togo (SNPT), c'est un pas décisif que le Togo vient de franchir dans la rénovation de sa production phosphaterai. Une réappropriation des ressources nationales aussi importante que celle qu'e Gnassingbé Eyadema avait réalisée en nationalisant la Compagnie togolaise des mines du Benin en 1974 et en créant l'Office togolais des phosphates (OTP).
Depuis, de la mauvaise eau a coulé sous les ponts. Sous la pression des instances financières internationales le Togo a privatisé cinquante pour cent des phosphates en créant l'IFG. Mais il s'est agi d'une privatisation ratée. Le partenaire tunisien n'avait ni la compétence, ni les moyens financiers de ses ambitions.Le déclin de la production phosphatière s'est accéléré. La dégradation des instruments de travail était telle qu'il faut rendre hommage aux 2500 employés qui par leur travail et leur acharnement ont évité l'arrêt total de la production.
Il n'empêche celle-ci avait baissé de moitié et la principale ressource d'exportation du Togo ne pouvait plis procurer les devises dont le pays avait tant besoin. C'est donc un acte courageux et volontariste que le Président Faure a initié.
Il conviendra à présent de tirer tous les enseignements du passé pour qu'une gestion claire et transparente marque le renouveau du phosphate togolais.
Koffi Souza
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