L'Afrique est justement inquiète de la dégradation de la situation économique mondiale. S'il n'est pas certain que les crises rendent les riches plus riches, elles ont certainement pour conséquence de rendre les pauvres plus pauvres. Voilà pourquoi le secrétaire général de l'ONU a organisé cette semaine une réunion spéciale sur le développement de l'Afrique. La situation du continent n'est pas totalement négative. Son taux de croissance annuel moyen s'accélère et devrait être supérieur à 6 % en 2008. Mais les conditions de vie réelles des populations ne s'améliorent guère. Dés lors deux voies doivent être explorées en parallèle.
Il convient tout d'abord d'améliorer la gestion publique. La recherche de la bonne gouvernance est devenue le principe de base de tous les programmes d'aides.Il faut d'autre part –et c'est le président français Sarkozy qui a insisté sur ce point- «remettre le secteur privé au cŒur du développement».
C'est en développant le maillage et la force des entreprises privées que l'on endiguera le chômage et réduira la pauvreté. Encore faut-il qu'il existe des possibilités de crédit et un réseau bancaire puissant. Et on en revient là au grand souci du temps présent.
Koffi Souza
En photo : Ban Ki-Moon, le secrétaire général des Nations Unies
L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) fournira des kits de production à 900 foyers agricoles vulnérables.
Avec des caniveaux utilisés comme dépotoirs, la fin des inondation n'est pas pour demain.
Les clubs de première division vont recevoir chacun 8 millions de Fcfa à titre de subvention annuelle.
Le taux de couverture à l’eau potable devrait passer à 85% dans la région de Kara et des Savanes.
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