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Celui qui se noie s’accroche à toutes les pirogues

« Le Président national incontesté et incontestable de l’Union des Forces du Changement (Ufc), le vrai fils de son Feu père premier Président du Togo, le mythe vivant du ++détia++, le leader charismatique de l’opposition togolaise sans qui cette opposition n’est rien, le plus démocratique de tous les opposants, l’homme de toutes les controverses politiques, le miraculé de Soudou, le candidat naturel de l’opposition, son altesse le «roi » Gilchrist Olympio ne pourra participer au scrutin présidentiel du 28 février prochain », écrit L’Union sorti en kiosque juste avant l’annonce du retrait de M. Olympio de la course à la présidence et de la candidature de Jean-Pierre Fabre au terme d’un putsch au sein du parti.

Voici une sélection d’articles publiés par L’Union

Verbatim
De la maturité pour l’UFC

Le Président national incontesté et incontestable de l’Union des Forces du Changement (Ufc), le vrai fils de son Feu père premier Président du Togo, le mythe vivant du « détia », le leader charismatique de l’opposition togolaise sans qui cette opposition n’est rien, le plus démocratique de tous les opposants, l’homme de toutes les controverses politiques, le miraculé de Soudou, le candidat naturel de l’opposition, son altesse le «roi » Gilchrist Olympio ne pourra participer au scrutin présidentiel du 28 février prochain. Tout était bien parti pour lui. Malheureusement son état de santé en a décidé autrement. L’annonce a été faite mercredi soir par son familial parti politique qu’il dirige d’une main de fer.
Le bruit courait déjà lundi soir de ce que « Yovovia » ne se portait pas bien et serait hospitalisé quelque part dans une capitale occidentale. A un certain moment l’on a voulu camoufler l’information en distillant dans l’opinion que ce sont des rivalités internes qui étaient à la base de cette rumeur incompréhensible. Les lieutenants du parti interrogés n’arrivaient à infirmer ni confirmer l’information qui se faisait de plus en plus persistante.

« Qui ne prie pas, Dieu ne l’entend pas», dit un vieux proverbe. Et donc, mercredi soir, au cours d’une conférence de presse expéditive, le secrétaire général du parti Patrick Lawson a donné la vraie information : "Nous vous avons invité pour vous informer que le président de l’UFC souffre d’un mal de dos qui l’empêche de voyager ces quelques jours. Il ne peut donc pas se soumettre aux formalités et examens qui exigent sa présence physique à Lomé dans les prochains jours." Voilà qui complique les affaires du parti. D’autant plus que l’Ufc n’a souvent pas de solution de rechange dans ces genres de situation où la voix du patron reste prépondérante dans toute prise de décision. A en croire le secrétaire général Gilchrist Olympio n’est pas prêt à lâcher: "Cependant, il (Gilchrist Olympio ; ndlr) vient de saisir la Commission Electorale Nationale Indépendante (Ceni) et s’engage à toutes fins utiles, à produire un certificat médical attestant sa bonne santé." a-t-il averti. De qui proviendra ce certificat ?

En tout état de cause, la constitution togolaise est claire sur le sujet : « nul ne peut être candidat aux fonctions de président de la république s’il ne présente un état général de bien-être physique et mental dûment constaté par trois médecins assermentés, désignés par la Cour Constitutionnelle.» L’Ufc se réclamant parti légaliste, respectueux des lois de la République ne va tout de même pas enfreindre à cette disposition pour plaire à son candidat. Ou demander que l’on fasse voyager les médecins retenus pour la cause afin de l’examiner où il se trouve.

« Celui qui se noie s’accroche à toutes les pirogues», dit-on. Il est clair que Gilchrist, en pleine décadence, cherche encore par tous les moyens à s’accrocher, au nom de l’honneur, à cette épreuve électorale qui l’épuisera davantage. Il joue de la résistance. En cela, par des contorsions intellectuelles propres à l’Ufc, il va engager tout le peuple dans un nouveau débat stérile à la veille de cette élection capitale pour le pays. Le bon sens voudrait qu’il déclare forfait au profit d’un de ses lieutenants aussi présidentiables que lui –plus d’une vingtaine a-t-il déclaré depuis son lit d’hôpital- pour affronter leur adversaire de toujours, le candidat du Rpt, Faure Gnassingbé. Je ne dois pas mettre la charrue avant les bœufs. J’attendrai jusqu’à ce

Victoire à la présidentielle du 28 février 2010
Le candidat Faure et le RPT y croient fermement

Cela a été plus le respect de la logique. Le président en exercice du Rassemblement du peuple togolais (RPT, au pouvoir) et Président de la République sortant est investi ce 12 janvier 2010 par son parti à l’issue de sa cinquième convention. «Au regard des multiples progrès réalisés par président Faure en cinq ans, les militantes et militants de notre grand parti ont décidé de l’investir comme candidat pour poursuivre les grands chantiers ouverts au Togo», avait déclaré le porte-parole des congressistes. Car «le président Faure a fait bouger le Togo. En moins d’un an et demi, il a réalisé des œuvres socio-économiques concrètes que les Togolais apprécient et ils souhaitent que cela continue», selon les mots de Solitoki Esso, le secrétaire du RPT. Et d’ajouter qu’avec beaucoup de courage politique, de patience, de calme et de pondération, le président Faure a su restaurer la confiance entre les Togolais, décrisper la vie politique, organiser des élections transparentes et sans violence, propres et acceptées par tous les acteurs politiques, établir le consensus national autour duquel il a rassemblé les Togolais pour les remettre au travail, les amener à se parler, à se côtoyer, à se rendre visite, bref à vivre ensemble pour poursuivre la construction pacifique du pays, créer les conditions d’une réconciliation nationale et propulser le Togo sur l’orbite, au sein du concert des nations émergentes, par des réformes politiques, économiques et financières hardies.

Le parti présidentiel veut convaincre de son choix en lorgnant déjà la campagne avec un levé de voile sur le bilan de son président. Entre autres, sur le plan de la santé, l’amélioration des infrastructures sanitaires comme la construction et l’équipement de plusieurs centres médico-sanitaires, dispensaires, maternités, blocs chirurgicaux, polycliniques, la gratuité des ARV pour 16000 malades, la création de deux nouvelles écoles de formation de paramédicaux, la prise en charge des accouchements par césariennes. Au plan de l’éducation, l’amélioration des infrastructures scolaires : la transformation de 600 EDIL en établissements scolaires publics, l’ouverture de 130 nouveaux collèges et lycées d’enseignement général et technique, l’opération 1000 ordinateurs dans les collèges et lycées d’enseignement technique et professionnel, l’amélioration des infrastructures universitaires en l’occurrence la construction d’amphithéâtre de 1500 places à l’université de Lomé et 500 places à l’université de Kara, l’intégration de 11000 enseignants auxiliaires et le recrutement de 5000 nouveaux, la suspension des frais d’écolage dans le préscolaire et le primaire, …
Dans les infrastructures, il est brandi l’assainissement et l’éclairage de 155 km de rue à Lomé, la réhabilitation de 60 km de caniveaux de drainage des eaux pluviales à Lomé, le reprofilage de 1750 km de pistes rurales à raison de 50 km par préfecture, la réhabilitation des routes nationales (Aflao-Hilacondji, Kpalimé-Atakpamé, Tohoun-Notsè, Bassar-Kabou), la construction des voies de contournement de la ville de Lomé et des montagnes d’Alédjo et de Défalé, la construction de 774 forages pour pourvoir les populations en eau potable.

Et, sur le plan de l’emploi et de l’action sociale, le recrutement de plus de 14000 agents dans la fonction publique, la formation et la dotation en équipements et matériels de plus de 1500 groupements soit plus de 35000 bénéficiaires, les dons de kits d’outils de travail à plus de 4.200 artisans venant de 21 corps de métiers, un développement accru de la solidarité envers les couches les plus défavorisées et les sinistrés (plus de 350.000 personnes ont été assistées), une prise en charge de plus de 750 enfants victimes de violences, d’abus et d’exploitation sexuelles.

De quoi affirmer sans le dire que le bilan parle de lui-même. Et au bout, la victoire qui ne doit faire l’ombre d’aucun doute après le 28 février 2010. «Nous vaincrons dans la légalité et dans la paix. La victoire est de notre côté», dixit à juste titre le membre du Comité central Foly-Bazi Katari, représentant personnel du candidat Faure à la cinquième convention du parti.

Faure Gnassingbé en communicateur

Très attendu à la fin de la convention de son parti, le désormais candidat Faure Gnassingbé a dribblé les siens ou n’a pas voulu être investi. C’est selon la position qu’on occupe. Vite, trop vite, des rapprochements sont faits : au temps du Vieux (ndlr : feu Eyadéma), il venait toujours à la fin des travaux. Pas toutes les fois, atténuent d’autres voix entendues dans les couloirs du palais des congrès qui abritait les assises. Jusqu’à la dernière minute, beaucoup croyaient en l’arrivée personnelle du Jeune. Histoire de faire la fête.

Mais, dans l’entourage immédiat de Faure Gnassingbé, il ne pouvait en être autrement. Argument pris sur le deuil que tout le pays observe depuis lundi. Faure ne devant pas donner l’impression qu’il pleure les deux fils du pays tombés en Angola et fait la fête politique au même moment. «Notre président est un communicateur, surtout dans cette période précampagne. On ne doit pas prêter le flanc aux adversaires», avance-t-on. On raconte même que, s’il était permis, le congrès allait être reporté pour la même cause.

Qu’à cela ne tienne, le chef de l'Etat s'est fait représenter par Foly-Bazi Katari, membre du Comité central, qui a transmis aux militantes et militants le message de remerciements et de mobilisation du Président et candidat du Parti. «En réponse au choix exprimé par toutes les composantes statutaires de notre convention, Son Excellence Faure Gnassingbé dit Oui à son investiture comme candidat de notre grand parti, parce qu'il mesure à sa juste dimension, la confiance que les Togolais dans leur immense majorité placent en lui». Le moins qu’on puisse dire, c’est que, pour une énième fois, Faure a encore imprimé sa marque aux militants du RPT.

Les 1ères candidatures déposées à la CENI

Visiblement, les candidats ne se bousculent pas devant les portes de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) à un peu plus de 24 heures de la clôture des candidatures. C’est le constat fait hier par une équipe de L’Union. Les candidats préfèrent dans leur quasi-totalité s’exécuter le dernier jour. Ainsi, au décompte en début de soirée, seuls les candidats proclamés Agbéyomé Kodjo du parti politique OBUTS et Kofi Yamgnane de l’association Sursaut-Togo sont enregistrés. Un troisième s’étant rendu compte dans l’enceinte de la CENI que le dossier qu’il apportait n’est pas à jour. On annonce pour ce vendredi le dépôt de dossier du président sortant Faure Gnassingbé, candidat du RPT. Et du vieux président du Comité d’action pour le renouveau (Car) Yaovi Agboyibo.
En rappel, une dizaine de candidats ont déjà manifesté leur intention de se faire élire le 28 février prochain à la magistrature suprême. Ce sont Nicolas Lawson, Hospice Coco, Maurice Dahuku Péré, Mouhamed Tchassona Traoré, Bassabi Kagbara et Mme Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson. Et bien entendu l’opposant unique Gilchrist Olympio.

En application du code électoral tel que modifié par la loi n°2009-018 du 24 août 2009, la déclaration de candidature comporte les nom et prénoms, date, lieu de naissance et filiation du candidat, la mention que le candidat est de nationalité togolaise et qu’il jouit de ses droits civiques et politiques, la mention que le candidat a reçu l’investiture d’un parti politique légalement constitué ou d’une coalition de partis politiques légalement constitués, ou se présente en qualité de candidat indépendant, l’indication de l’emblème pour l’impression du bulletin de vote, la signature légalisée du candidat par le président de la Cour constitutionnelle. Le tout accompagné d’un extrait d’acte de naissance ou jugement supplétif en tenant lieu, une copie légalisée du certificat de nationalité togolaise, un bulletin n°3 du casier judiciaire datant de moins de trois mois, le récépissé du versement au Trésor public du cautionnement fixé à 20 millions de francs Cfa, un acte de domiciliation délivré par l’autorité compétente, une attestation par laquelle un parti politique légalement constitué ou une coalition des partis légalement constitués déclare que ledit parti ou ladite coalition a investi l‘intéressé en qualité de candidat à l’élection présidentielle, ou une liste d’électeurs appuyant la candidature indépendante et comportant les noms, prénoms et lieu de naissance, l’indicatif de la liste électorale d’inscription et la signature des intéressés.

Cette liste doit comprendre des électeurs représentant au moins 2.000 inscrits, domiciliés dans 10 préfectures à raison de 200 au moins par préfecture. Et une attestation sur l’honneur que le candidat remplit les conditions d’éligibilité requises et un certificat médical constatant l’aptitude physique et mentale du candidat.

Après sa débauche d’énergie dans les Plateaux
Gilchrist Olympio déclaré forfait par la maladie, le parti cherche candidat

Pendant longtemps, l’opposant de tous les temps n’a pas voulu que ses partisans épiloguent sur sa maladie. Pourtant évidente et incontournable. Même quand la presse parle de ses chutes publiques, ses lieutenants locaux crient à une invention des gens du pouvoir. N’empêche, les centaines de curieux qui ont suivi son dernier meeting à Lomé auront constaté toute la difficulté qu’éprouvait M. Olympio à monter le podium de trois marches dressé pour la circonstance. Il a fallu que deux costaux lui tiennent par les bras. Et, en décembre 2009, il a encore défié sa fragile santé pour sillonner la région des Plateaux au son de «Avec Gilchrist, le Togo est libéré». Tant mieux !
Aujourd’hui, l’homme est cloué au lit de malade et demande l’impossible : personnaliser la loi électorale en sa seule faveur. Il dit avoir écrit au gouvernement et à la CENI à cette fin. «Le président de l’UFC souffre d’un mal de dos qui l’empêche de voyager ces quelques jours. Il ne peut donc pas se soumettre aux formalités et examens qui exigent sa présence physique à Lomé dans les prochains jours. Cependant, il vient de saisir la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) et s’engage à toute fins utiles, à produire un certificat médical attestant sa bonne santé», avançait le 1er vice-président Patrick Lawson. Seulement, comment un malade peut produire un certificat de bonne santé. Ridicule. Et par quel collège ?

D’autant que la loi fait obligation au candidat de se faire examiner, avec présence physique, par les trois médecins mandatés. Il s’agit d’Amédégnato Dégnon, professeur de médecine interne, de Midjiyawa Moustapha, professeur de rhumatologie et de Bologou Agnou Koffi, professeur de neurologie, tous de la faculté mixte de médecine et de pharmacie de l’Université de Lomé (UL). Ils sont chargés d’attester de l’état de santé général et l’aptitude psychologique et mentale des futurs candidats.
Interrogé hier par la rédaction, un membre du parti disait que le parti devait tenir une réunion nocturne pour prendre la bonne décision. A la succession de l’opposant togolais.

Avec Faure Gnassingbé et le peuple
Le gouvernement veut continuer le changement

Au nom du principe de continuité de l’Etat, le Premier ministre Gilbert Houngbo, arrivé en septembre 2008, et la presque totalité des ministres ont fait hier à la presse le bilan des cinq ans de la mandature de Faure Gnassingbé. En somme, tout n’est pas accompli motif pris des difficultés exogènes au Togo. Même s’il faut parler de près de 80% de réalisation de ce qui était prévu. «Mais, en l’espèce, on ne doit pas trop se fier au pourcentage pour fausser les choses, en face des attentes légitimes des populations.

Ce qui est important, c’est de voir le concret qui est fait sur tous les plans et se dire que beaucoup a été fait en cinq ans», dit M. Houngbo. De là, le pas est vite franchi pour lancer : «Ensemble, continuons le changement». Lire in extenso le document officialisé par le gouvernement à moins de deux mois de l’élection présidentielle.

Le FNPT 2010
Pour la démocratie et un développement agricole durable

La deuxième édition du Forum National des Paysans Togolais (FNPT) a démarré hier à l’Institut National de Formation Agricole (INFA) de Tové. Fruits, tubercules, ovins, caprins, volailles, poissons étaient présents à ce deuxième rendez-vous sur la réflexion de l’agriculture togolaise. Occasion pour remercier et encourager les paysans, cette édition contrairement à la précédente basée sur l’exploitation dans sa globalité, a pris en compte l’approche «filière». Ainsi, sept filières (vivrière, fruit et maraîchage, coton, café et cacao, élevage, pêche et aquaculture, sylviculture) ont été retenues et occupent les stands. Pendant trois jours ces paysans venus de toutes les régions auront à présenter les fruits de leurs efforts et bénéficieront par la même occasion des formations en matière d’appui technique.

Ce FNPT se veut un cadre permanent de dialogue entre le Président de la République et les producteurs d’une part, et d’autre part, entre les profesionnels du monde rural sur les sujets d’intèrêt communs relatifs au développement des activités agricoles, pastorales, hydrauliques, halieutiques et sylvicoles.
Le FNPT-2010 a une particularité. Le nombre de participants augmente de 1.050 à 1500, et celui des lauréats à primer passe de 220 à 350. Aussi, 100 paysans seront décorés contre 30 à la première édition.

Il sera au prime abord question d’évaluer le niveau de réalisation des objectifs et engagements pris en 2009 et identifier par la suite les préoccupations et contraintes majeures qui limitent les performances de l’agriculture, de l’élevage et de la foresterie et enfin, évaluer les solutions idoines.
Il vient par ailleurs, libérer les énergies, à la veille de la campagne agricole 2010-1011, afin que les résultats de ladite campagne soient à la hauteur des espoirs que l'économie nationale nourrit vis-à-vis de l'agriculture. En effet, au Togo, l’agriculture représente près de 40% du PIB (moyenne sur la période 1995-2005), fait vivre les deux tiers de la population active et fournit plus de 20% des recetes d’exportations.

Les produits vivriers constituent le principal sous-secteur de l’économie agricole du Togo et représente en moyenne 69% du produit agricole brut. Les trois principaux produits de rente (café, cacao, coton) ont contribué pour 9% en moyenne au PIB agricole derrière l’élevage (13%) et la pêche (9%).
Il s'agit également par le biais de ce forum, d'aller véritablement vers une croissance et surtout, de participer progressivement au renforcement des revenus des producteurs. Ceci a été traduit dans le budget 2010 où toutes les filières ont été intéressées et de grandes actions ont été inscrites.et 10% des ressources intérieures sont consacrées au secteur agricole.
Selon le ministre de l’agricumlture de l’élevage et de la pêche, Messan Kossi Ewovor, «un an après Kara, nous pouvons affirmer que les producteurs ont totalement adhéré à notre politique de relance de la production agricole, qui a été adoptée par le gouvernernent». Et, poursuit-il, «les résultats sont là aujourd'hui dans la production puisque le Togo a un excédent alimentaire céréalier de 100.000 tonnes».

Le Togo se remet progressivement d’une longue crise socio-politique qui a fortement affecté son économie. Pour faire face aux défis importants en matière de lutte contre la pauvreté et l’insécurité alimentaire, en cemoment où sévit une crise alimentaire prononcée doublée d’une crise financière, l’Etat togolais s’est engagé ces cinq dernières années dans une série de réformes.

Dans le secteur agricole, des politiques, stratégies et programmes ont été élaborés dont les plus récents sont le programme national de sécurité alimentaire (PNSA), la stratégie de relance de production agricole (SRPA) et l’élaboration du programme national d’investissement agricole (PNIA).
Au bout de ses 72 heures de discussions, les producteurs et le gouvernement doivent prendre des engagements pour accroître les productions agricoles dans les mois à venir.
© L’Union du 15 janvier 2010

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