Meurtres en série

La critique systématique du pouvoir, telle est la marque de fabrique des journaux proches ou affiliés aux partis d’opposition. Mardi, leurs colonnes sont remplies d’accusations diverses et variées et d’informations approximatives ou carrément fausses.

Ainsi, Liberté affirme que le conseiller du chef de l’Etat, Barry Moussa Barqué, à conseillé à ce dernier de ne pas se représenter. Du coup, affirme le quotidien, M. Barqué serait tombé en disgrâce.

‘Faure Gnassingbé veut instaurer un septennat et une limite d’âge à 70 ans’, affirme l’Alternative.

Le Palais de la Marina, ancienne présidence de la République, sera bientôt transformé en hôtel de luxe, indique le même journal qui dénonce ‘les mauvais génies du pouvoir qui n’ont d’yeux que pour l’argent. Pour ceux qui connaissent Lomé, les bâtiments de la présidence ne se prêtent guère à ce type d’activité.

Toujours dans Liberté, il est question de ‘magouilles et le pillages’ à la Chambre de commerce.

En rubrique santé, L’Union évoque le plan stratégique de lutte contre le paludisme avec la distribution de moustiquaires imprégnées.

Une jeune togolaise a été assassinée et son corps jeté dans un puits à Bè Kpota (Lomé). C’est le crime de trop, estime Le Courrier de la République qui relate la vengeance des voisins : ‘les habitants du quartier ont saccagé le domicile des assassins. Les jeunes du quartier iront jusqu’à démolir la boutique de vente de pièces détachées de l’ayant mis en cause’. L’auteur présumé est un Nigérian.

Ce fait divers est encore plus sordide quand on sait que 5 autres corps ont été retrouvés dans le même puits dont celui d’un enfant de 10 ans, précise Forum de la Semaine.

‘Dans le quartier, les Nigérians se sont abstenus d’ouvrir leurs boutiques par peur de représailles’, indique Liberté. Ce n’est pas la première fois que la communauté nigériane se livre à ce genre d’actes à Lomé, ajoute L’Alternative.