Depuis un peu plus d’un an, l’Afrique voit une augmentation de l’activité de multiples groupes d’obédiences diverses sur presque toutes les parties d’un continent devenu central dans la communication de l’organisation Etat islamique, peut-on lire dimanche dans une enquête publiée par le quotidien français Le Monde.
L’EI se focalise sur ses franchises africaines ou les groupes qui lui ont prêté allégeance, depuis les nouveaux venus d’Afrique centrale ou de l’Est, où l’organisation djihadiste cherche à se greffer à des groupes djihadistes locaux.
Mais aussi en Afrique de l’Ouest (organisation Etat islamique en Afrique de l’Ouest, Iswap), ou en s’appuyant sur les groupes traditionnellement actifs dans le Sinaï.
Les autorités togolaises sont vigilantes.
Un comité interministériel de prévention et de lutte contre l'extrémisme violent (CIPLEV) a été créé et des troupes spécialement formées surveillent les frontières poreuses.