Près de 2000 personnes ont manifesté samedi à Lomé pour dénoncer le résultat de l’élection présidentielle du 4 mars dernier.
A l’appel de l’UFC et du FRAC (une coalition regroupant l’UFC et de petits partis d’opposition), militants et sympathisants ont suivi l’itinéraire habituel allant du quartier de Bé à la plage de Lomé, face à l’hôtel Palm Beach.
Le 20 mars dernier, les mêmes avaient défilé au même endroit.
L’UFC et le FRAC rejettent les résultats du scrutin affirmant que c’est Jean-Pierre Fabre qui à remporté l’élection, mais sans apporter des preuves chiffrées et vérifiées à l’appui.
M. Fabre s’en est d’ailleurs pris à la presse qui s’interroge depuis des semaines sur les raisons pour lesquelles le candidat refuse de fournir des éléments de comparaison entre les données de la Céni et celles de l’UFC
« Personne n’ira plus voter dans ce pays si la victoire du FRAC ne lui est pas restituée. Nous sommes dans une logique de résistance et nous irons jusqu’au bout », a encore déclaré le député de l’UFC.
D’autres intervenants se sons succédés à la tribune installée sur la plage.
Dahuku Péré, ancien cacique du RPT reconverti en opposant actif, a rappelé sa détermination « à verser son sang pour que le Togo soit libéré ».
Quant à Agbéyomé Kodjo, ancien Premier ministre du Général Eyadema, il a appelé les militants à une nouvelle marche samedi prochain ; même heure, même endroit.
Rappelons que la communauté internationale a reconnu la validité du scrutin au Togo qui a vu la réélection du président Faure Gnassingbé.