Les députés ont adopté mercredi à une écrasante majorité le projet de loi concernant le statut de l’opposition parlementaire. Le chef de file sera celui qui aura obtenu le plus grand nombre de députés dans l’hémicycle. Par ailleurs, les partis de l’opposition parlementaire pourront nouer des alliances avec la majorité et le gouvernement sans perdre leur statut.
En 2010, l’UFC a décidé de participer au gouvernement constitué après la réélection du président Faure Gnassingbé, mais cette formation a toujours clairement indiqué qu’elle se situait dans les rangs de l’opposition. La loi votée aujourd’hui a le mérite de clarifier les choses.
Pour Gilbert Bawara, le ministre de l’Administration territoriale, les partis politiques concourent, non seulement, à l’expression du suffrage universel mais participent de manière prééminente à l’animation de la vie politique, à la consolidation de la confiance nationale et à l’éducation civique pour une citoyenneté responsable ».