Au lendemain de l’annonce de l’augmentation du prix des produits pétroliers, le gouvernement a organisé samedi une conférence de presse pour expliquer les fondements de la mesure.
De janvier à mai, 16 milliards ont été dépensés par les autorités pour subventionner les produits pétroliers, mais en raison de la fluctuation à la hausse des cours mondiaux, la situation était devenue intenable et il était inévitable de procéder à une augmentation.
Toutefois, explique le gouvernement, il a été décidé d’appliquer le mécanisme d'ajustement des prix qui recommande une augmentation maximale de 5%. Ce qui a permis, par exemple, de ramener le litre du super sans plomb à 567 Fcfa alors que le prix réel devrait être en fait de 758 francs.
Il n’y aura pas de hausse du prix des transports a également assuré le gouvernement.
Enfin, des mesures d’accompagnement sont prévues pour faire à la hausse comme l'exonération des taxes sur le transports et d'autres primes d'appui en faveur des populations les plus vulnérables.
101.713 personnes sont concernées par ces dispositions qui vont coûter à l’Etat près de 4 milliards jusqu’à la fin de l’année.
Plusieurs ministres participaient à la conférence de presse, dont celui de l’Administration territoriale, Pascal Bodjona, du Commerce, Ahoumey-Zunu Séléocodji, des Transports, Ninsao Gnofam et du Travail, Nicoué Broohm.
Le Togo n’est pas le seul à être confronté à une hausse des produits pétroliers ; tous les pays de la région doivent gérer l’évolution défavorable des cours mondiaux.