Des opposants regroupés au sein du Collectif «Sauvons le Togo» ont manifesté jeudi à Lomé de la Colombe de la Paix au Palais des Congrès pour « exiger » du gouvernement « le retrait immédiat et sans condition de l’Assemblée nationale des projets de lois relatifs au code électoral et au découpage électoral, ainsi que le retour à l’Assemblée nationale des 9 députés irrégulièrement révoqués de leur mandat parlementaire ».
Participaient à la marche toutes les figures anti-pouvoir : Jean-Pierre Fabre de l’ANC, Aimé Gogué de l’ADDI ou encore Agbéyomé Kodjo d’Obuts.
En dépit des consultations initiés par les autorités pour évoquer les réformes électorales, le Collectif affirme « le gouvernement est décidé à opérer un passage en force en organisant les prochaines échéances au pas de charge ».
Cette position radicale exprimée par certains opposants n’est pas vraiment une surprise. A l’approche de chaque élection, ils font monter la pression et placent les enchères toujours beaucoup trop haut.
Le millésime électoral 2012 n’échappe pas à la tradition.
Le Togo doit organiser des élections législatives et locales en octobre prochain. D’ici là, le pays doit modifier le code électoral et procéder à un redécoupage en prenant en compte, notamment, les recommandations de l’Union européenne.
En photo : les manifestants devant le Palais des congrès