Politique

Kodjo admet une « responsabilité collective »

De nombreux témoignages ont été reçus ces dernières semaines par la Commission «Vérité, justice et réconciliation» (CVJR) concernant la tuerie de Fréau Jardin.

Le 25 janvier 1993, les forces de sécurité avaient tiré sur des manifestants dans le centre de Lomé alors que le Togo connaissait une vague de violences liée à un processus de démocratisation particulièrement laborieux.

Qui a donné l’ordre de faire feu ?

Plusieurs fois pointé du doigt, le ministre de l’Intérieur de l’époque, Agbéyomé Kodjo (photo), a toujours réfuté les accusations. Quant à la CVJR, elle estime que « les responsabilités restent encore à élucider ».

M. Kodjo, aujourd’hui à la tête d’un parti d’opposition, vient cependant de publier une lettre ouverte dans laquelle il demande pardon. Mea culpa pour avoir servi un régime, mais responsabilité collective, souligne-t-il. Pas question donc de reconnaître une implication personnelle dans l’affaire Fréau Jardin.

"Cette lettre que j'ai adressée au peuple togolais, est une lettre d'espérance et de mobilisation générale pour ouvrir de nouvelles pages glorieuses pour notre pays. En ce moment précis de l'histoire de notre pays, je réitère ma demande de pardon parce que je me suis retrouvé dans le camp qui a eu à faire du tort à un certain nombre de familles. Je considère que j'ai aussi une responsabilité collective pour avoir partagé l'action du régime qui a fait du tort au peuple togolais", a-t-il expliqué lundi sur une radio privée de Lomé.

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