Respecter les délais constitutionnels
Après plusieurs heures de discussions à Ouagadougou, les représentants du RPT (au pouvoir) et de l’opposition (UFC et CAR) ne sont pas parvenus à trouver un accord sur la révision du fichier électoral en vue de l'élection présidentielle du 28 février au Togo.
Outre la révision des listes, certains partis d’opposition demandent l'authentification des bulletins de vote, la suppression du vote par anticipation et un "meilleur encadrement" des votes par procuration. Ils demandent également à Blaise Compaoré, le médiateur, de demander aux autorités de repousser la date du scrutin.
Impossible a répondu le président du Burkina Faso. Un proche de M. Compaoré a rappelé que "l'élection devrait nécessairement se tenir entre le 28 février et le 5 mars pour rester dans les délais constitutionnels ».
Solitoki Esso, le secrétaire général du RPT a été encore plus précis. "Nous tenons à ce que les élections aient absolument lieu le 28 février 2010", a-t-il dit.