L'interruption volontaire de grossesse est interdite au Togo. Mais elle se pratique grâce à l’intervention de médecins complaisants.
Les avortements clandestins sont passibles de fortes amendes et même de peines de prison.
Seuls les avortements thérapeutiques (malformation du foetus) ou ceux nécessaires pour sauver la vie des mères sont autorisés.
Les avortements clandestins représentent 97% des IVG en Afrique.
Ils peuvent parfois être réalisés dans de bonnes conditions par du personnel médical qualifié, mais ils sont alors hors de prix.
Quant aux femmes issues des classes sociales pauvres, elles pratiquent elles-mêmes l’avortement ou font appel à des guérisseurs.
Introduction d’objets pointus dans l’utérus, de verre pillé ou de produits chimiques, ingestion de détergent, de soude ou de médicaments contre-indiqués…
Les conséquences pour la santé sont dramatiques.