La région de la Kara (nord) dispose à son tour de comités locaux de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent.
‘La complexité du phénomène du terrorisme et l’impérieuse nécessité de le combattre durablement nous renseignent que la lutte contre ce fléau ne saurait se résumer aux seules mesures sécuritaires’, explique Damehame Yark, le ministre de la Sécurité.
Le concours de la population est en effet indispensable. Elle est à même de renseigner les forces de sécurité qui ne maîtrisent pas forcément les réalités du terrain.
Le ministre a achevé vendredi une série d’échanges avec les autorités administratives et les leaders locaux de la Kara.
Cette région, pas très éloignée du Burkina Faso, fait l’objet de toutes les attentions. Les frontières poreuses facilitent l’infiltration de groupes armées.
Par ailleurs, des populations défavorisées pourraient être tentées d’aider les groupes extrémistes en échange d’argent ou de nourriture.
Cela s’est vu au Mali, au Niger et au Burkina.
La vigilance est de rigueur.