Société

Les communes doivent être associées à la lutte contre la criminalité

Vigilance de la population et des élus locaux

119 meurtres et lynchages ont été comptabilisés en 2020 à Lomé. Des chiffres qui font froid dans le dos.

La proximité de la capitale avec le frontière ghanéenne favorise le développement d’une criminalité frontalière de plus en plus violente.

La police et la gendarmerie veulent impliquer davantage les élus locaux afin de mettre en place une synergie d’action.  

‘On ne peut pas rester les bras croisés à compter les victimes. Le désordre et la violence sont autant d’obstacles au développement’, souligne Joseph Gomado, le maire de la commune Golfe 1.

Si la criminalité classique est en augmentation, l’autre problème est celui de la justice populaire rendue par les habitants eux-mêmes.

Elle dit quelque chose de la perception ou du peu de confiance que les citoyens ont à l’égard de la justice.

Un voleur en fuite ou un présumé violeur peut être lynché par la population sans autre forme de procès.

Ces incidents sont fréquents et peuvent être mortels. Les juges de rue estiment qu’il s’agit d’un acte légitime de défense.

Pour que ce site Web fonctionne correctement et pour améliorer votre expérience d'utilisateur, nous utilisons des cookies. Retrouvez plus d'informations dans notre Gestion des cookies.

  • Les cookies nécessaires activent les fonctionnalités de base. Le site Web ne peut pas fonctionner correctement sans ces cookies et ne peut être désactivé qu'en modifiant les préférences de votre navigateur.