Coopération

L'Agriculture est menacée par la chenille légionnaire

Georges Bohoussou (G) et Sani Yaya

Plus de 160.000 hectares de maïs ont été gravement endommagés par l’invasion d’un insecte nuisible sur les principales cultures vivrières et cela pour la seule campagne agricole 2018-2019. 

Cet insecte a un nom, la chenille légionnaire d’automne.

Face à cette situation dramatique, la Banque africaine de développement (BAD, a décidé vendredi de débloquer une aide d’urgence pour 6 mois d’un million de dollars.

‘C’est une réponse directe et immédiate à la situation d’urgence, que connait le Togo, suite à une catastrophe naturelle provoquée par l’invasion d’un insecte nuisible des principales cultures vivrières au Togo’, a indiqué Georges Bohoussou, le responsable pays de la BAD.

Le don a pour objectif de contribuer à réduire les pertes de productions de maïs, de riz et de maraîchage, afin de renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations.

Depuis 2017, le Togo a déboursé plus de 177 millions de Fcfa pour acquérir et distribuer gratuitement aux producteurs victimes des attaques, des insecticides, des appareils de traitement phytosanitaire et des équipements de protection individuelle, a rappelé le ministre de l’Economie et des Finances, Sani Yaya, lors de la signature de la lettre d’accord tripartite.

Outre la BAD, la FAO s’est également associée à cette intervention d’urgence.

‘L’aide accordée permettra à l’Etat de financer en partie son plan stratégique quinquennal de lutte contre le ravageur dont le montant total est estimé à 3.200 000 dollars’, a indiqué M. Yaya.

La chenille légionnaire d’automne est un insecte qui est originaire des régions tropicales et subtropicales des Amériques. 

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La chenille légionnaire d’automne

Elle s’attaque de préférence au maïs, mais peut se nourrir de plus de 80 espèces de cultures, notamment le riz, le sorgho, le millet, la canne à sucre, les cultures maraîchères et le coton. 

Elle a été détectée pour la première fois en Afrique Centrale et en Afrique de l’Ouest début 2016 et s’est propagée rapidement dans pratiquement toute l’Afrique subsaharienne. 

A cause des échanges commerciaux et du fait de sa forte aptitude à voler, le papillon peut augmenter le risque de propagation. 

Raison pour laquelle, les agriculteurs doivent être soutenus.

C’est ce que fait la FAO qui a lancé un programme quinquennal en vue d’aider les petits exploitants agricoles, leurs organisations, leurs institutions publiques, les gouvernements et les partenaires du développement à réagir rapidement face aux défis.

La FAO joue un rôle important dans la coordination des activités, des plans et des approches des partenaires en vue d’apporter des solutions durables.

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