Coopération

La route mobilise plus de 90% du trafic interurbain

Le gouvernement togolais a opté pour une politique nationale des transports qui servira de levier de son développement économique.

Le bâtiment inauguré mardi © Union européenne Lomé

Le ministre des Transports routiers, ferroviaire et aérien, Affoh Atcha-Dedji, a inauguré mardi le bâtiment qui abrite l'Observatoire des transports terrestres.

Sa construction a coûté 200 millions de Fcfa

L’inauguration s’est déroulée en présence de l’ambassadeur de l’Union européenne, Joaquín Tasso Vilallonga.

La route reste le mode de transport qui mobilise plus de 90% du trafic interurbain, bien que la qualité moyenne du réseau routier soit basse et que les coûts de transport soient très hauts. 

Le prix du transport peut représenter jusqu’à 20% du coût des importations et 77% de la valeur des exportations en particulier pour les pays sans littoral et est en proportion deux à trois fois supérieure à celle de la plupart des pays développés, ce qui affaiblit la compétitivité et réduit le volume des échanges internationaux.

Le gouvernement togolais a opté pour une politique nationale des transports qui servira de levier de son développement économique et social. La vision de cette politique est que, grâce à sa position géographique et aux opportunités d’investissement, le Togo devienne de 2016 à 2030 une plateforme émergente de transport et d’échanges commerciaux dans la sous-région. 

Au cours de ces dernières années, des avancées notables ont été accomplies notamment l'extension du réseau des infrastructures routières communautaires, la signature de textes communautaires sur la réglementation des transports routiers et la création de fonds d'entretien routier de 2ème génération. 

Cependant, le sous-secteur des transports routiers est confronté à plusieurs obstacles dont l'insuffisance des ressources nécessaires à l'amélioration de la qualité des infrastructures routières, la vétusté du parc et l’absence de mécanismes de financement adéquats pour son renouvellement, le manque de professionnalisation du secteur, les insuffisances d’organisation et de régulation du système de transport public de voyageurs et de marchandises...

Les informations sur les transports à l’heure actuelle sont diffuses et ne permettent pas une gestion rationnelle du secteur. 

L’observatoire national des transports servira à collecter, analyser et diffuser toutes les informations relatives aux différents modes de transports sur l’ensemble du territoire. Ceci permettra d’orienter les différentes politiques et programmes du secteur des transports. 

Le Programme régional d’appui à la gouvernance dans le secteur des transports en Afrique de l’Ouest est financé par l’Union européenne pour 38 000 000 € et couvre la Région Afrique de l’Ouest. 

Le volet Togo de ce programme finance cette activité. 

La gouvernance dans les transports recouvre deux domaines d’intervention: l’appui à la pérennité (lutte contre la surcharge et gouvernance de l’entretien routier) et l’appui à l’amélioration de la fluidité (facilitation et gestion) des corridors routiers régionaux. 

Ces deux domaines concourent de manière convergente à assurer de meilleures conditions d’accessibilité et de mobilité des personnes et des biens entre les États de la région, et donc à l’intégration régionale et le développement pérenne des échanges. 

Pour que ce site Web fonctionne correctement et pour améliorer votre expérience d'utilisateur, nous utilisons des cookies. Retrouvez plus d'informations dans notre Gestion des cookies.

  • Les cookies nécessaires activent les fonctionnalités de base. Le site Web ne peut pas fonctionner correctement sans ces cookies et ne peut être désactivé qu'en modifiant les préférences de votre navigateur.