Eco & Finance

Célébrons le café togolais

L'Afrique représente environ 12 % de la production mondiale. Toutefois, elle n'a contribué qu'à hauteur de 2,5 milliards de dollars à l'économie africaine en 2021.

Le gouvernement, à travers le Comité de Coordination pour les Filières Café et Cacao (CCFCC), organise en partenariat avec l'Organisation lnterafricaine du Café (OIAC), la 3e édition de la Journée internationale du café ce samedi à Lomé.

Le café est la deuxième matière première la plus échangée au monde après le pétrole et la boisson la plus consommée après l’eau. Il est produit dans plus de 50 pays, par environ 100 millions de petits producteurs.

Le café est très important pour l'Afrique, car il constitue une source de revenus pour au moins 60 millions de personnes sur le continent. 

L'Afrique représente environ 12 % de la production mondiale. Toutefois, elle n'a contribué qu'à hauteur de 2,5 milliards de dollars à l'économie africaine en 2021, alors que la valeur commerciale mondiale est estimée à 466 milliards de dollars, ce qui équivaut à environ 35 % du PIB combiné des producteurs du G25.

En mars 2014, les 76 Etats membres de l’OIC, de commun accord avec 26 associations du café affiliées, ont décidé d’unir leurs forces pour instituer et célébrer la Journée internationale du café.

Au Togo, le CCFCC marque chaque année l’évènement par l’organisation d’une dégustation gratuite dans la zone portuaire de Lomé.  

La célébration de cette Journée à Lomé a pour objectif de renforcer auprès du public la prise de conscience collective de la consommation du café produit dans le pays.

‘Bien que le Togo soit un pays avec une production modeste, la qualité de son café ainsi que la bonne expertise de ses représentants lui ont valu une très bonne réputation sur le marché international’, a déclaré Enselme Gouthon, secrétaire général du CCFCC et président de l’Organisation internationale du café (OIC), à l’ouverture de la Journée.

‘Il convient de souligner que le café demeure l’un des produits dont la transformation et la consommation locales figurent dans les préoccupations majeures des autorités togolaises. Il est vrai que si la transformation locale a déjà pris une certaine avance avec de jeunes promoteurs bien décidés à accompagner le gouvernement togolais dans sa politique de promotion, la consommation locale quant à elle, reste toujours un défi à relever car dépendant en partie des habitudes de la population’, a indiqué pour sa part Rose Kayi Mivédor, la ministre du Commerce.

Les Togolais ne sont pas des grands amateurs de café. Tout simplement car ce n’est pas dans les habitudes.

Il faut donc faire évoluer les mentalités et les comportements.

Un expresso le matin ou un café allongé l’après-midi, c’est bon et cela contribue directement au développement de la filière.

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