Éducation

Education inclusive et de qualité

Le gouvernement a présenté mercredi les résultats de la revue du Plan sectoriel de l’éducation (PSE) pour les années 2023 et 2024. Cette revue a permis de faire le point sur les financements alloués, les réalisations concrètes et les défis encore à relever pour garantir une éducation inclusive et de qualité.

Former des ressources humaines qualifiées pour soutenir le développement du pays © republicoftogo.com

Le gouvernement a présenté mercredi les résultats de la revue du Plan sectoriel de l’éducation (PSE) pour les années 2023 et 2024. Cette revue a permis de faire le point sur les financements alloués, les réalisations concrètes et les défis encore à relever pour garantir une éducation inclusive et de qualité.

Un effort budgétaire soutenu

En 2023, l’État avait consacré 217,607 milliards de francs CFA au secteur de l’éducation, soit 13,83 % du budget national. En 2024, l’enveloppe a augmenté à 239,324 milliards, représentant 14,02 % du budget de l’État. Les taux d’exécution budgétaire sont estimés à 95,15 % en 2023 et 89,29 % en 2024, traduisant une mise en œuvre globalement efficace.

Dans le cadre du PSE, 1098 nouvelles salles de classe ont été construites et 690 réhabilitées dans l’enseignement préscolaire, primaire et secondaire. Pour l’enseignement technique et la formation professionnelle, les réalisations incluent :

  • 107 salles de classe construites ou rénovées,
  • 49 ateliers techniques,
  • 16 magasins,
  • 3 salles informatiques,
  • et 60 dortoirs.

Le Centre de formation aux métiers de l’industrie (CFMI) a également bénéficié d’investissements pour développer ses filières et renforcer sa capacité.

Dans l’enseignement supérieur, le plan a permis l’ouverture du bloc pédagogique WASCAL et la construction de deux centres de recherche : CERVIDA et CERME.

Malgré les progrès, des défis structurels demeurent :

  • le besoin d’élargir les capacités d’accueil dans les établissements,
  • le renforcement de la scolarisation des jeunes filles,
  • le manque d’infrastructures techniques (salles, ateliers, équipements) dans la formation professionnelle,
  • et une pression croissante sur l’enseignement supérieur liée aux flux d’étudiants et aux fortes attentes sociales.

Face à ces défis, le gouvernement compte poursuivre ses actions de plaidoyer auprès de ses partenaires techniques et financiers (AFD, Banque mondiale, UNICEF, KfW, Unesco, UE, Allemagne, BID, etc.) pour mobiliser davantage de ressources.

L’objectif reste inchangé : bâtir un système éducatif solide, équitable et capable de former des ressources humaines qualifiées pour soutenir le développement du pays.

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