Jour férié ou pas, quand il faut négocier, les ministres sont sur le pont.
Entourés des représentants des universités et des organisations d’étudiants, ils sont parvenus à un accord global sur les principales revendications formulées par les étudiants. A la satisfaction générale, semble-t-il.
Le gouvernement a décidé d’accorder 4 tranches d’aide de 30.000 Fcfa, contre 20.000 précédemment, soit 120.000 F.
Toute une série d’autres mesures ont été adoptées, dont l’accès gratuit au réseau Wifi sur le campus. Mais ce n'est pas tout.
La climatisation des amphithéâtres est en cours, les bus de transport sont commandés et seront livrés en février. En outre, des études sont menées pour la construction de nouvelles résidences universitaires.
Au plan académique, il n’y aura pas d’équivalence entre la maîtrise classique et la licence LMD, mais un arrêté pourra être pris pour classer en A2 les étudiants concernés suite au concours de recrutement.
Un prime de soutenance a été acceptée ; 15.000 Fcfa pour la licence, 25.000 pour un Master et 45.000 pour un Doctorat.
L’ensemble des représentants des mouvements universitaires s’est félicité de ces mesures, y compris Adou Sebou, le plus en pointe dans la contestation. Le président du MEET a salué l’accord qui porte à 120.000 Fcfa les tranches d’aide.
Les discussions se poursuivent afin de parvenir à un accord formel en fin de journée.
Pas moins de six ministres participent aux discussions : Pascal Bodjona (Administration territoriale), François Galley, (Enseignement supérieur), Solitoki Esso (Fonction publique), Octave Broohm (Travail), Arthène Séléaodji Ahoomey-Zunu ( Commerce) et Gnama Latta (Sécurité).
La crise universitaire a débuté en fin d’année dernière au Togo ; elle a entraîné la fermeture des deux universités du pays (Lomé et Kara).