Environnement

Plage ou décharge ? Lomé étouffe sous les déchets plastiques

Malgré les campagnes de sensibilisation menées par les autorités, la plage de Lomé continue d’être envahie par les déchets plastiques, au point d’être aujourd’hui comparée à une décharge sauvage en formation. 

Quand la jeunesse nettoie ce que d'autres détruisent © republicoftogo.com

Malgré les campagnes de sensibilisation menées par les autorités, la plage de Lomé continue d’être envahie par les déchets plastiques, au point d’être aujourd’hui comparée à une décharge sauvage en formation. 

La situation est particulièrement préoccupante dans la zone située en face de l’ancien Hôtel de la Paix, dans la Commune Golfe 1, où près de 2 tonnes de déchets ont été ramassés samedi.

Cette opération de nettoyage a été menée par l’Association des jeunes engagés contre le changement climatique (AJECC) dans le cadre de son projet "Together 4 Ocean", qui milite pour la protection des océans et de la biodiversité marine.

« Notre combat, c’est que l’homme puisse vivre en harmonie avec la nature. Nous voulons faire de cette lutte une priorité nationale, puis internationale », déclare Diane Atsivon, biologiste alimentaire et responsable au sein de l’AJECC.

Sur le terrain, les membres de l’association tirent la sonnette d’alarme sur la présence massive de sachets plastiques dans l’océan, avec des conséquences désastreuses sur la faune marine. Selon Mme Atsivon, ces déchets sont directement liés à la mort de poissons, parfois retrouvés échoués sur la plage.

« Les pêcheurs n’ont pas le temps de faire des analyses biologiques sur chaque poisson pêché. Quand un poisson contaminé est consommé, l’impact sur la santé humaine est immédiat », explique-t-elle.

L’AJECC ne compte pas s’arrêter là. L’association prévoit d’intensifier ses opérations de nettoyage, couplées à des campagnes de sensibilisation, afin de réduire l’impact des déchets plastiques sur l’environnement et la santé publique.

« Nous n’avons pas besoin d’attendre un financement extérieur pour garder notre environnement propre. Tout ce que nous jetons à la mer finit par revenir dans nos assiettes », avertit Diane Atsivon.

Un appel est lancé aux autorités locales et aux populations riveraines pour qu’elles s’approprient cette lutte et contribuent à faire de la côte togolaise un espace propre, sain et attractif pour les visiteurs.

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