Le collectif d’opposants dénommé «Sauvons le Togo» tente de se défausser après les violences et les casses qui ont émaillé la manifestation organisée il y a deux semaines. Pointé du doigt pour n’avoir pas su ou pas voulu contrôler le cortège, les organisateurs tentent maladroitement de charger les autorités.
« Le Collectif (…) condamne fermement les actes de violence survenus lors des manifestations ainsi que leurs commanditaires et demande la mise en place d’une commission d’enquête indépendante pour faire la lumière sur les faits survenus afin que les vrais auteurs et leurs commanditaires répondent de leurs actes devant les tribunaux », a déclaré très sérieusement mardi le porte-parole du mouvement, Zeus Ajavon.
Dans la foulée, cet avocat revenu tardivement à la politique a affirmé que «la liberté de manifester reste un droit constitutionnellement acquis qui ne saurait faire l’objet d’une quelconque marchandage ».
De quoi parle-t-il ? M. Ajavon ne peut ignorer qu’une simple déclaration suffit pour organiser une manifestation au Togo.