Kara attend Faure
Faure Gnassingbé, candidat du Rassemblement du peuple togolais (RPT) est attendu à Kara, sa région d'origine, mardi après-midi pour son dernier meeting de campagne, un évènement dans la région.
Depuis plusieurs jours, bars, restaurants, places publiques et grands bâtiments de la ville sont pavoisés à l'effigie du candidat et de son parti.
Les habitants bougent au rythme des chansons composées en son honneur.
Un grand podium a été monté devant l'esplanade du Palais des congrès où se tiendra le meeting.
Des cars, des véhicules de transports collectifs, des taxis motos convergent vers ce lieu depuis le début de la matinée.
"Faure est notre fils, nous sommes décidés à montrer à tout le peuple togolais qu’il est aimé ici", affirme Naka, une revedeuse de Toukoutou à Yadè, un village situé à une dizaine de kilomètres de Kara.
Dans les différents cantons, les militants s'organisent pour être prêts pour le grand rendez-vous.
"Ce n'est pas pour rien qu'il a choisi de terminer sa campagne ici à Kara. Nous avons le devoir de le bénir. C'est Dieu qui l'a choisi pour qu'il sauve le Togo et les Togolais de la misère. Nous devons lui renouveler notre confiance", explique de son côté, Messikè un ancien combattant de Tcharè, un des douze cantons qui composent la région de la Kara.
Messikè, âgé d'une soixantaine d'années, se sent assez fort pour faire le déplacement de Kara.
Comme lui, les électeurs de la Kara sont mobilisées.
"Faure a besoin de notre soutien pour travailler efficacement dans l’intérêt du Togo et des togolais », explique Kpélou Hodabalo, directeur d’école à Kouméa.
Dans la région de la Kara, Faure Gnassingbé a effectivement fait beaucoup.
Qu’il s’agisse de l’hôpital de Kara, transformé en CHU ultra-moderne, ou de l’université en plein chantier avec la construction des blocs pédagogiques et le recrutement des enseignants chercheurs.
Des pistes rurales ont été rénovées dans plusieurs cantons, des associations ont bénéficié d’équipements agro pastoraux dans le cadre du projet de soutien aux activités économiques des groupements à la base.
Dans ce contexte, le résultant du scrutin dans cette région ne laisse guère de doute.