Le RPT dénonce l’attitude de l’opposition

« Le dysfonctionnement noté par l’opposition (dans le processus de révision des listes électorales, ndlr) résulte des procédés dilatoires qu’elle même a mis en œuvre pour retarder et perturber l’ensemble des opérations électorale (…) », peut-on lire dans un communiqué publié jeudi soir par le Rassemblement du peuple togolais (RPT, au pouvoir).
Le RPT rend responsable l’opposition de la situation qu’elle dénonce ; le parti condamne la démarche qui consiste à remettre en cause « par tous les moyens y compris la violence » le processus électoral en cours.
Le Togo élira son président le 28 février prochain.

Voici le communiqué publié par le secrétaire général du RPT, Solitoki Esso (photo)
Le processus électoral en cours a été très difficile à mettre en œuvre en raison du radicalisme et de l’intransigeance de certains partis politiques de l’opposition qui par des procédés dilatoires ont freiné son évolution normale au mépris des contraintes techniques imposées par la loi électorale dont il fallait tenir compte pour mettre en place en temps opportun les structures d’organisations des élections, notamment la CENI et ses démembrements.
Des leur prise de fonction, les membres de la CENI ont rendu public un chronogramme électoral consensuelle ment adopté en plénière qui décrit les opérations essentielles en vue de l’organisation de l’élection présidentielle prévue au dimanche 28 février 2010.
En exécution dudit chronogramme, la CENI a programmé la révision des listes électorales sur l’ensemble du territoire nationale subdivisée pour la circonstance en trois zones.
A ce jour, les opérations de révision sont terminées.
Quelques difficultés survenues liées aux équipements ont trouvé des solutions qui ne peuvent pas constituer des conditions suffisantes pour remettre en cause le travail fait.
Le dysfonctionnement noté par l’opposition résulte des procédés dilatoires qu’elle même a mis en œuvre pour retarder et perturber l’ensemble des opérations électorales programmées au fin de créer un vide juridique et plonger le pays encore une fois dans la crise et l’instabilité politique permanente.
En consolidation des résultats et examen des contestations des électeurs injustement radiés ou hormis sur les lites, seul la CENI est habileté à proposer des solutions aux problèmes rencontrés. C’est ce qu’elle a fait en décidant de reprendre l’opération dans certains centres de révision sur l’ensemble du territoire nationale.
Le RPT rend donc responsable l’opposition de la situation qu’elle dénonce et condamne avec fermeté sa volonté affichée de remettre en cause par tous les moyens y compris la violence du processus électoral en cours et invite la communauté internationale à opter pour les germes des troubles semées avant pendant et après le scrutin par ceux qui cherchent à imposer l’alternance par la force et non par les urnes.
Le RPT en désapprouvant toutes ses initiatives répréhensibles, affirme que le processus est tout à fait crédible, que la tenue le 28 février 2010 d’une élection présidentielle sans violence et dans les conditions d’harmonies et de transparence est de ses côtés.

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