
La Guinée organise ce dimanche un référendum constitutionnel très attendu, perçu par l’opposition comme une tentative du colonel Mamady Doumbouya, auteur du coup d’État de 2021, de légitimer son pouvoir et d’ouvrir la voie à une éventuelle candidature présidentielle, malgré sa promesse initiale de ne pas se présenter.
La Guinée organise ce dimanche un référendum constitutionnel très attendu, perçu par l’opposition comme une tentative du colonel Mamady Doumbouya, auteur du coup d’État de 2021, de légitimer son pouvoir et d’ouvrir la voie à une éventuelle candidature présidentielle, malgré sa promesse initiale de ne pas se présenter.
La nouvelle Constitution prévoit d’allonger le mandat présidentiel de cinq à sept ans, renouvelable une seule fois, et de créer un Sénat dont un tiers des membres serait nommé par le président.
Les deux principales figures de l’opposition, Cellou Dalein Diallo et l’ancien président déchu Alpha Condé, ont appelé au boycott du scrutin. Leurs partis sont suspendus, tandis que des ONG comme Human Rights Watch dénoncent des disparitions forcées et des pressions sur les médias.
Les autorités rejettent ces accusations et promettent d’enquêter. Le vote, prévu de 7h à 18h (GMT), devrait toutefois passer sans grande résistance, l’opposition étant affaiblie.
En parallèle, l’agence S&P Global Ratings a attribué à la Guinée sa première note souveraine (B+ stable), la plaçant au troisième rang des économies les mieux notées d’Afrique de l’Ouest, malgré un climat politique tendu et de fortes attentes sociales.
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