
Plus d’une semaine après la détection du tout premier cas, la variole simienne (Mpox) progresse au Togo.
Plus d’une semaine après la détection du tout premier cas, la variole simienne (Mpox) progresse au Togo.
À ce jour, sept cas ont été officiellement confirmés, tous localisés dans la capitale, tandis que plus de 55 personnes identifiées comme cas contacts sont actuellement sous surveillance.
Selon les autorités sanitaires, la majorité de ces cas contacts sont localisés, isolés à domicile et suivis de près. La prise en charge des patients est assurée gratuitement par l’État, dans le cadre d’un dispositif de riposte inspiré des enseignements tirés de la gestion de la pandémie de Covid-19.
« Nous sommes à pied d’œuvre pour que l’issue soit favorable. Le but est d’éviter un scénario comparable à celui du Covid-19. Plus tôt les cas sont détectés et pris en charge, plus vite on casse la chaîne de transmission », a déclaré le Professeur Sika Dossim, coordonnatrice adjointe de la cellule de riposte.
Spécialiste en bactériologie-virologie, Mme Dossim est cheffe du service de laboratoire de biologie médicale au CHU Kara et responsable du département des sciences fondamentales et biologiques à l’Université de Kara. Elle souligne l’importance de la vigilance et de la réactivité des populations, qui n’hésitent plus à consulter à la moindre alerte.
La variole simienne, une maladie virale réémergente, se transmet facilement d’une personne à une autre. Elle se manifeste par de la fièvre, des courbatures, une fatigue intense, des symptômes grippaux et l’apparition de vésicules (boutons) sur la peau, notamment au niveau des zones génitales et anales.
Les autorités estiment que la proximité géographique avec des pays voisins comme le Ghana et le Bénin — où des cas ont été signalés fin 2024 — pourrait expliquer l’introduction du virus au Togo.
Grâce aux infrastructures et aux compétences consolidées durant la crise du Covid-19, le pays est désormais mieux préparé pour faire face à ce type de menace sanitaire. Toutefois, la vigilance reste de mise. La cellule de riposte appelle à un strict respect des mesures d’hygiène et à signaler tout symptôme suspect pour une détection et une intervention rapide.
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