
Le comité du Dictionnaire en ligne de Cambridge a élu le mot “nomophobie” comme le mot de l’année 2018.
Le comité du Dictionnaire en ligne de Cambridge a élu le mot “nomophobie” comme le mot de l’année 2018.
Ce terme décrit une nouvelle addiction comportementale impliquant le smartphone.
Le nomophobe ressent une phobie, c’est à dire une peur excessive, lorsqu’il est séparé de son téléphone portable ou bien lorsqu’il ne peut avoir accès à son utilisation.
Les répercussions sur la santé sont nombreuses et touchent tout aussi bien le bien-être physique que l’équilibre mental.
Des études scientifiques commencent à mettre en évidence les différentes pathologies que ce comportement excessif de l’utilisation du portable peut entraîner.
Avec un parc de smartphone de plus en plus large, le Togo n’échappe pas à ce phénomène.
Tous les spécialistes de l’enfance préconisent de limiter à deux heures par jour l’utilisation des écrans chez les enfants.
Les spécialistes des addictions préconisent d’identifier ses applications non utiles et de s’imposer des règles d’utilisation. Les adultes dépendants à leur smartphone doivent le fermer 15 minutes par jour pour commencer puis passer à une heure.
Apprendre à ne plus regarder son téléphone en présence d’autres personnes et l’oublier volontairement par moment.
Autre conseil : diversifier les sources de bien-être comme le sport, les sorties en famille et avec les amis et la pratique de la méditation.
Pour les personnes les plus dépendantes à leur smartphone, une consultation chez un psychologue ou un médecin spécialiste de l’addiction sera nécessaire.
Chez les adultes, le burn-out numérique est un risque réel.
C’est un épuisement général qui découle notamment de l’effritement entre la frontière vie réelle et vie numérique.
Retrouvée principalement chez les professionnels, l’hyper-connexion avec le travail au-delà des heures de temps de travail crée un épuisement et une souffrance psychique générant des maladies cardio-vasculaires, des maladies psychiatriques et des troubles musculo-squelettiques.
Ces nouveaux usages impactent dangereusement la santé mentale et physique des plus jeunes, ils ont aussi des conséquences sur leurs résultats scolaires, souligne Mofou Belo, chef de la surveillance des maladies non transmissibles au ministère de la Santé.
‘C’est une préoccupation réelle pour le gouvernement. Dans les rues, des jeunes gens et des moins jeunes ont les yeux rivés sur leur smartphone ‘, constate-t-il.
Mais plus que le téléphone en lui-même, ce sont les contenus auxquels il permet d’accéder qui peuvent rendre accro.
Le smartphone n’est que l’outil qui peut rendre possible une addiction.
Contrairement aux jeux vidéo, il n’existe pas d’addiction reconnue aux réseaux sociaux. Mais l’accès à ceux-ci, facilité par le smartphone, peut créer un besoin compulsif de les consulter.
Le smartphone est donc juste un outil qui facilite toutes les addictions.
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