Réunie à Paris ce jeudi, la communauté internationale tente de sonner l’alarme sur la situation dramatique qui prévaut dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC), où les conflits armés et les crises humanitaires font rage depuis plusieurs décennies.
Réunie à Paris ce jeudi, la communauté internationale tente de sonner l’alarme sur la situation dramatique qui prévaut dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC), où les conflits armés et les crises humanitaires font rage depuis plusieurs décennies.
Au centre de cette mobilisation, le Togo, coorganisateur d’une conférence de soutien à la paix et à la prospérité dans la région des Grands Lacs, assume un rôle de premier plan en tant que médiateur de l’Union africaine dans cette crise régionale complexe.
Présent aux côtés du président français Emmanuel Macron et du président congolais Félix Tshisekedi, Faure Gnassingbé, président du Conseil et médiateur désigné par l’Union africaine, est au cœur des efforts diplomatiques visant à désamorcer les tensions persistantes entre la RDC, le Rwanda et les groupes armés qui déstabilisent toute la région.
Fidèle à sa diplomatie fondée sur le dialogue, la concertation et la stabilité, le Togo a su s’imposer ces dernières années comme un acteur africain crédible et constructif dans la résolution de conflits. La conférence de Paris en est une nouvelle illustration, avec Faure Gnassingbé co-initiant cette initiative stratégique aux côtés de la France.
Le rôle du Togo ne se limite pas à une présence symbolique. Depuis plusieurs mois, les efforts de Lomé en coulisses ont contribué à faciliter des échanges indirects entre Kinshasa et Kigali, tout en maintenant une ligne de contact ouverte avec les acteurs armés, notamment le groupe M23.
Ce travail diplomatique, appuyé par l’Union africaine et salué par d’autres partenaires comme les États-Unis ou le Qatar, a permis la signature d’une déclaration de principe à Doha en juillet dernier. Cet accord, bien qu'encore fragile sur le terrain, a marqué une étape importante vers un cessez-le-feu permanent.
Le Togo incarne aussi la volonté de l’Afrique de prendre en main ses propres solutions face aux crises régionales. En co-organisant la conférence de Paris, Lomé envoie un message fort : la stabilité du continent passe par des réponses africaines crédibles, appuyées par des partenaires internationaux bien alignés.
L’objectif de la conférence est double : mobiliser des financements pour répondre à l’urgence humanitaire, alors que le plan d’aide de 2,5 milliards de dollars n’est couvert qu’à 16 %, et soutenir le processus de paix mené sur plusieurs fronts diplomatiques.
Le Togo, acteur central dans un effort collectif
Malgré la complexité de la crise, le rôle catalyseur du Togo permet de faire le lien entre les différents acteurs — pays africains, ONG, institutions internationales — et de maintenir une dynamique de dialogue régional.
Une session parallèle sur l’intégration économique de la région des Grands Lacs est également prévue, preuve que le développement et la paix doivent aller de pair.
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