Depuis 5 ans, tout ressortissant de la Cédéao travaillant dans l’un des 15 pays de l’Espace ouest-africain est censé bénéficier d’une couverture sociale. Une protection basée sur le principe de l’égalité de traitement entre migrants et nationaux.
Sur le papier, tout va bien. Dans la réalité, cette sécurité sociale n’existe pas.
‘Où que vous soyez dans la zone Cédéao, vous pouvez jouir de vos droits par rapport à la sécurité sociale. Les obstacles de territorialité sont levées’, a affirmé mercredi Garba Lompo, le représentant de l’organisation au Togo.
Mais faute de structures adéquates comme un système supranational de contrôle, il est impossible de mettre en pratique ces dispositions.
Les Etats membres de l’organisation discutent depuis mercredi à Lomé des moyens à mettre en œuvre sur le terrain pour rendre la couverture effective.
‘Effectivement les problèmes persistent. Nous devons nous doter d’un mécanisme de coordination, d’un structure informatique commune et d’une collaboration étroite entre tous les organismes de sécurité sociale’, a souligné Gilbert Bawara, le ministre de la Fonction publique.
L’assurance sociale est l’une des conditions de la mobilité et de l’intégration en Afrique de l’Ouest.