Le Togo fait partie des pays à revenus faibles et à déficit vivrier. Il consacre chaque année une part importante de son budget pour l’importation des produits alimentaires.
‘Si des actions d’envergures ne sont pas menées à l’horizon 2025, le Togo continuera à importer massivement des produits alimentaires (riz, bovins, caprins, volailles et poissons) alors qu’il dispose d’un potentiel agricole considérable’, a déclaré Ouro-Coura Agazadi, le ministre de l’Agriculture.
La demande en produits alimentaires est liée à la croissance démographique estimée à 3% par an.
Dans ce contexte, le Programme alimentaire mondial (PAM) a lancé mercredi en concertation avec le gouvernement le processus d’examen stratégique sur la faim zéro.
Un exercice qui consiste à faire un examen indépendant sur l’état de la malnutrition, à analyser les politiques mises en œuvre et évaluer les besoins nationaux.
Selon le PAM, l’important est d’effectuer un ciblage plus normatif pour permettre de mettre en œuvre des synergies d’actions.