Diplomatie

Investiture de Sassou Nguesso : Faure à Brazza

Le chef de l'état congolais Denis Sassou Nguesso, réélu le 12 juillet, a été investi vendredi à Brazzaville président du Congo par la Cour constitutionnelle.

Treize chefs d'Etat ont fait le déplacement dans la capitale congolaise pour assister à la cérémonie au Palais du Parlement de Brazzaville dont le président du Togo, Faure Gnassingbé.Le président Denis Sassou Nguesso  a annoncé qu'il chargera le gouvernement d'élaborer une amnistie pour l'ex-président Pascal Lissouba condamné en 2001 pour avoir "bradé" le pétrole, première ressource du pays.

"Je chargerai le gouvernement d'élaborer et de déposer au parlement, avant la fin de l'année, un projet de loi d'amnistie en faveur du président Pascal Lissouba", a-t-il déclaré, lors de son investiture pour un nouveau mandat de sept ans devant plusieurs chefs d'Etat du continent.

"Vivre ensemble, bâtir ensemble, dans la paix: telle est la condition sine qua non pour assurer la promotion et le renforcement de la démocratie, de l'Etat de droit, des libertés, de toutes les libertés", ajouté le dirigeant congolais, réélu le 12 juillet.

Le professeur Pascal Lissouba, 78 ans, qui vit en exil en France, avait été élu président du Congo lors de la première élection de l'ère démocratique en 1992. Il avait perdu le pouvoir à la suite d'une sanglante guerre civile remportée en 1997 par les milices de M. Sassou Nguesso appuyées par des militaires angolais.

En 2001, il a été condamné par la haute cour de justice de Brazzaville à 30 ans de travaux de forcés et à verser une amende de 25 milliards de FCFA (38 millions d'euros) pour "bradage du pétrole" pendant ses années de présidence.

A l'époque, le baril du pétrole congolais était vendu à 3 dollars US, alors que le prix oscillait entre 9 et 12 dollars US sur le marché international.

L'ancien Premier ministre de Pascal Lissouba, Jacques Joachim Yhomby Opango, condamné pour les mêmes faits, a été amnistié en 2007 et est rentré au Congo après dix années d'exil en France.

Douze ans après la chute de M. Lissouba, son parti, l'Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS) est toujours la première formation de l'opposition au Congo.

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