
Les militaires maliens, mécontents du nouveau gouvernement annoncé par les autorités de transition, ont procédé à l’arrestation du président et de son premier ministre, Bah Ndaw, et du premier ministre, Moctar Ouane, lundi, dans un coup de force secouant le pays plongé dans une crise profonde.
Un sérieux revers pour le Groupe de soutien à la transition au Mali (GST-Mali), dont le Togo est un membre actif.
Une réunion du GST avait eu lieu en mars dernier à Lomé.
Une grande partie de la communauté internationale a condamné « fermement la tentative de coup de force » et, dans un communiqué, « exige la libération immédiate et inconditionnelle » du président, Bah Ndaw, et du premier ministre, Moctar Ouane.
Ces événements sont survenus quelques heures seulement après l’annonce d’un nouveau gouvernement, que dominent toujours les militaires, mais dont ont été écartés des officiers proches de la junte qui avait pris le pouvoir après le coup d’Etat d’août 2020 et dont Assimi Goïta était le chef.
La junte, qui a pris le pouvoir en août 2020, s’est engagée à organiser des élections libres en 2022.
L'homme fort du pouvoir malien, le colonel Assimi Goïta, a indiqué mardi avoir déchargé de leurs prérogatives le président et le Premier ministre de transition, coupables selon lui de tentative de "sabotage", dans ce qui s'apparente à un deuxième putsch en neuf mois.
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