Eco & Finance

Douche froide pour Moov

Après un lancement en fanfare la semaine dernière, l'opérateur de téléphonie cellulaire « Moov » semble dans la panade. Un communiqué publié mercredi par le ministre des Postes et Télécommunications indique que le service Moov est « arrêté et toute commercialisation sous quelque forme que ce soit est interdite ».

Un douche froide pour l'opérateur qui a massivement investi au Togo, mais aussi en Côte d'Ivoire, au Burkina, au Gabon ou en Centrafrique. 

Moov, ex-Telecel, est la propriété de la banque Atlantique basée en Côte d'Ivoire. Pour lancer ses nouveaux services, le groupe s'est adossé à un très riche opérateur de Dubaï, Etisalat qui a injecté des dizaines de milliards de CFA dans de nouveaux équipement et d'impressionnantes campagnes publicitaire.

 

Alors que reproche-t-on à Moov. A priori de n'avoir pas respecté la législation togolaise et, notamment, d'avoir omis d'informer l'Autorité de réglementation des secteurs des postes et télécommunications.

 

D'après le communiqué du ministre, Telecel qui était propriétaire d'une licence GSM au Togo a « modifié la structure de son contrôle capitalistique en s'alliant avec l'opérateur étranger Etisalat ». De plus, le nouvel exploitant Moov a débuté ses activités « sans aucune autorisation des autorités ».

 

Mercredi, le réseau Moov fonctionnait toujours et la commercialisation des forfaits se poursuivait chez les revendeurs à Lomé.

 

Deux opérateurs se partagent le marché togolais du mobile, Togocel (public) et Moov (ex-Telecel).   

 

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