Eco & Finance

L'Afrique de l'Ouest veut tirer profit du GNL

Une solution économique et flexible

Le Bénin et le Groupe pétrolier français Total ont signé un contrat pour pour construire, exploiter et alimenter un terminal flottant d’importation de gaz naturel liquéfié au large des côtes béninoises (GNL).

Le projet, confirmé par les autorités de Cotonou, est estimé à 78 millions d’euros.

Le Togo travaille sur un projet similaire.

En octobre 2018, le ministre des Mines et de l’Energie avait exposé les grandes lignes d’une stratégie concernant le projet d’approvisionnement du Togo en gaz naturel liquéfié (GNL) auprès de la Guinée équatoriale. 

Lomé et Malabo ont décidé d’explorer la possibilité de réaliser des infrastructures de stockage et de regazéification du GNL pour alimenter les centrales thermiques du Togo et des pays voisins. 

L’idée consisterait à construire à Lomé un terminal GNL.

Une infrastructure de cette nature n’a de logique économique qu’à la condition de fournir au minimum 500 Mw.

Le GNL a deux grands avantages. Il permet de transporter du gaz sur de très longues distances plutôt que de construire des tuyaux sur des dizaines de milliers de kilomètres, le gazoduc ouest-africain a coûté 1 milliard de dollars !

Il a une très grande flexibilité en termes de destinations. Il est possible de réorienter les navires en fonction des demandes sur l'ensemble de la planète, ce qui est impossible pour les gazoducs.

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