Eco & Finance

Le Nigeria cite le port de Lomé en exemple

54 navires ont été contraints de rester en haute mer plusieurs semaines en raison de la congestion du port de Lagos. Une aubaine pour celui de Lomé.

Face à la hausse constante du trafic, de nombreux porte-conteneurs sont tout simplement dans l'impossibilité de décharger leurs marchandises faisant perdre beaucoup d'argent aux armateurs et à leurs clients. Une situation que dénonce le ministre nigerian des Transports, Alhaji Ibrahim Bio. « C'est un problème national auquel nous devons faire face très rapidement », explique à republicoftogo.com le ministre qui cite en exemple le port de Lomé (PAL). « Nous avons des pays où les choses marchent bien. Le Togo a des ressources limitées comparées à celles du Nigeria et pourtant leurs infrastructures sont performantes. Les bateaux déchargent en un temps record au port de Lomé », souligne Alhaji Ibrahim Bio.A tout malheur bonheur est bon. La congestion à Lagos, mais également les tracasseries administratives, conduisent certaines compagnies de transport maritime à envisager d'utiliser le PAL comme base de transbordement avant d'effectuer du cabotage vers les ports du Nigeria. Une solution qui semble s'avérer plus rapide et surtout plus économique.

Le PAL ne cache d'ailleurs pas ses ambitions de devenir une plate-forme régionale servant la côte ouest-africaine. Les concessions de manutention ont été élargies, de nouveaux engins ont été livrés et des investissements sont prévus pour agrandir les zones d'accueil des navires.

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