Les entreprises togolaises redoutent de faire les frais du coronavirus. La crise sanitaire a débuté il y a quelques jours et il est beaucoup trop tôt pour en mesurer l’impact économique.
Le patronat (CNP) s’est déclaré rassuré par les annonces de la Banque centrale prête à injecter des liquidités.
Laurent Coami Tamégnon, le président du CNP, devrait évoquer la questions avec les adhérents.
‘Cet après-midi nous allons définir comment bénéficier des mesures d’accompagnement proposées par la BCEAO. Nous allons mener les réflexions avec les responsables de l’institution et les banques’, a-t-il déclaré.
Le premier secteur directement impacté est celui des hôtels. Ils sont vides. Logique. Les frontières son fermées et plus aucune liaison aérienne ne permet de rejoindre le Togo, à l’exception des vols spéciaux.
Pour les autres secteurs, difficile d’avoir une vue précise.
Il est à noter que les frontières restent ouvertes aux échanges commerciaux. Lomé a aussi la change d’être un important hub logistique qui dessert les pays de l’hinterland.
Un atout pour surmonter les jours difficiles.