Environnement

Une question environnementale et de santé publique

La traçabilité des déchets hautement dangereux est la priorité

Le Togo ne dispose pas encore d’une stratégie de gestion et de traitement des produits chimiques et des déchets dangereux. C’est un vrai problème et une question environnementale.

Si l’industrialisation est nettement moins marquée que dans d’autres pays de la région, le Togo n’en est pas moins confronté à des problèmes bien spécifiques.

Le cas des déchets médicaux, automobiles et des déchets dangereux diffus des ménages constituent une préoccupation majeure. 

Les huiles usagées et les batteries automobiles sont classiquement parmi les déchets dangereux les plus fréquemment rencontrés. 

D’autres gisements de déchets à risques peuvent être plus problématiques encore comme ceux résultant de stocks de pesticides périmés, de matériel militaire inutilisable (huiles, solvants, munitions, gaz toxiques) ou encore du démantèlement de constructions industrielles (transformateurs aux PCB, déchets amiantés, terres et matériaux de construction contaminés).

La recherche de solutions de gestion des déchets dangereux adaptées à la situation économique du Togo ne peut en aucun cas reposer sur une transposition des modèles des pays du Nord. 

Une politique de gestion doit reposer sur une classification des déchets, une hiérarchie des modes de gestion et une définition claire des responsabilités économiques, juridiques et opérationnelles des différents acteurs. 

Les solutions technologiques permettant le passage de l’état actuel (en général, des dépôts sauvages) à un système intégré de prévention de pollution / réduction de déchets et d’installations sophistiquées de traitement et d’élimination de déchets dangereux, nécessite des technologies de transition.

Par exemple, l’exportation des déchets hautement dangereux et concentrés, l’encapsulation avant stockage de divers déchets dangereux ou l’évaporation solaire des boues à court terme, la co-incinération des déchets organiques dans des installations existantes, la banalisation des déchets infectieux ou la stabilisation / solidification à base de liants hydrauliques des déchets minéraux à moyen terme, sont parmi les pistes explorées.

Les autorités réfléchissent aux solutions les plus judicieuses et les moins coûteuses de traitement.

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